Les ports d’Algérie ont été jugé parmi les quatre plus sale sur la méditerranée, selon le rapport de l’organisation maritime internationale. Il s’en dégage un état des lieux catastrophique, allant jusqu’ perturber le fonctionnement des entreprises portuaires, autant sur le transport des voyageurs, que sur le transport des marchandises.
Ainsi plus des 45 ports en Algérie croulent sous le poids détritus de tout genre. Allant des restes de lubrifiants, aux amas d’ordures, passant par la pollution dégagée par les vieux navires. Affligeant ainsi au personnel des services portuaires et celui de l’activité de la pèche, des désagréments et des expositions aux maladies de façon continue.
Par ailleurs, et malgré, les différentes campagnes de sensibilisation « barrages et ports bleus 2017 » n’ont pas connu le résultat escompté, et mis a part, les journées de lancement, ou il est procédé entre autre au nettoyage de quelques ports et barrages, l’insalubrité et le désordre reprennent, très vite le dessus.
Pour cette édition il a été prévu, « des nouveautés consistant au lancement par la direction de la pêche de la wilaya d’Alger d’une campagne de sensibilisation et d’information dans laquelle les premiers bénéficiaires des autorisations de pescatourisme exerceront leurs premières opérations d’embarquement de passagers à bord des navires armés et équipés à la pêche, à titre d’activité complémentaire de plaisance, pour leur faire découvrir le métier de marin pêcheur ainsi que le milieu marin ».
Or, aux yeux des observateurs, toute la problématique réside dans le fonctionnement de ces nouvelles activités, et comment les rendre attractives et leurs donner un réel aspect touristique ? Alors que la situation au niveau des ports demeure des plus exécrables, et ne peut prétendre abriter des activités ludiques.
