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Montage automobile : les ambitions de Volkswagen

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« L’usine de montage de véhicules Volkswagen de Relizane devrait également répondre à la demande des marchés tunisiens et marocains » c’est ce qu’a déclaré le vice-président commercial et responsable des ventes mondiales de SEAT, Wayne Griffiths, dans un entretien accordé au quotidien espagnol « El Pais », selon autalgerie.com

Précisant, selon la même source  que «  nous commençons à produire sur place pour le marché local mais également pour les potentiels marchés voisins, ceux du Maroc et de la Tunisie. L’Algérie a été à un moment donné le 5e marché à l’export en dépassant les 20.000 unités avant que cela ne baisse avec le système des quotas. Nous revenons avec une usine du Groupe Volkswagen mais avec Seat comme leader ».

Pour les observateurs, il va sans dire, que le volet de l’exportation demeure l’une des clés de réussite de ce secteur. D’autant plus que tous les experts et les acteurs de ce secteur ont constamment préconisé plus d’ouverture et de facilitations pour l’export.

Mais nous ne sommes pas là encore, d’autant plus que les dernières mesures prises par le ministre de l’industrie et des mines, Mahdjoub Bedda, et du premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, ne vont pas dans le sens de cette orientation.

Et ce dans une conjoncture où l’activité du montage et assemblage automobile, est entrée dans une phase noire, impliquant en premier lieu la révision du cahier des charges régissant cette activité, après avoir relevé des failles qui auraient coûté au trésor national, prés de 13 milliards de dinars de manque à gagner.

Un constat qui a amené le ministre de l’industrie à déclarer, mardi dernier que   le secteur de l’automobile  « ne constitue pas une priorité du gouvernement. Cependant  le nouveau cahier des charges  vise, avant tout, la levée des carences constatées et la mise en place d’une véritable industrie automobile capable de produire le vrai  made in Algérie ».

Pour sa part, le premier ministre a clairement instruit le ministre de l’industrie «   différer l’étude des nouveaux projets de montage industriel et de procéder à l’élaboration d’un nouveau cahier des charges par le ministère de l’Industrie et des Mines en concertation avec l’ensemble des parties impliquées, à l’exemple des secteurs des Finances, du Commerce, des Douanes et des banques».

Il est donc indéniable que les orientations  du vice-président commercial et responsable des ventes mondiales de SEAT, aussi louables soient elles, interviennent dans un contexte peu favorable à leurs application. Du fait que le secteur de l’assemblage et montage automobile, n’est qu’à ces balbutiements, et ne peut contenir de telles ambitions, notamment lorsqu’on sait que le départ a été tronqué, et qu’il va falloir repartir à zéro.

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