C’est dans une ambiance conviviale que s’est déroulée hier à l’Hôtel Sofitel, la cérémonie de remise de diplômes Master aux étudiants de la 6éme promotion ayant décroché leur sésame après un dur labeur en présence des enseignants et des parents venus en force soutenir leur progéniture. Etait également présent le représentant de Bomare Company qui a parrainé l’événement. Le directeur de MDI Alger Business School, Mr Brahim Benabdeslem a indiqué au cours de son allocution d’ouverture en s’adressant aux frais émoulus de l’école supérieure de management que « la remise de diplômes, est un moment particulier dans la vie des étudiants, un diplôme qui va façonner votre carrière toute entière ».
« Cette année particulièrement, dira-t-il, cette sortie de la 6eme promotion coïncide avec l’anniversaire de MDI qui a bouclé ses vingt ans d’existence, jalonnée de travail laborieux et d’énormes efforts. Aujourd’hui, notre école est une institution connue et reconnue. MDI est aussi le fruit de 15 partenariats internationaux, avec de grands instituts et universités comme HEC Montréal, Paris Dauphine, Paris Sorbonne, université de Nice, université Paris II-Assas l’IAE d’Amiens etc… et bientôt nous serons en pourparlers avec des universités américaines pour parfaire et diversifier nos programmes».
Un engagement au profit des entreprises nationales
Le directeur de MDI a poursuivi en relevant que « notre institution est très ouverte à l’international pour profiter de l’expertise pointue et dans ce sens elle a fait un grand bond dans la modernisation et le progrès et s’est renforcée par la variété de l’offre de programmes sans cesse améliorés, destinés aux jeunes mais également aux entreprises avec l’objectif de répondre au plus prés de leurs besoins en termes d’excellence et de compétences managériales ». En ajoutant que « l’un des maillons faibles de l’économie algérienne est le manque et la faiblesse des ressources humaines à même de porter l’entreprise, de définir des stratégies, des plans marketings et de gérer efficacement les finances de l’entreprise et la formation de cette promotion va dans ce sens et cible cet objectif ».
Mr Benabdeslem a également révélé qu’ « à la rentrée prochaine, on a planifié de nouveaux programmes qui répondent toujours aux besoins de entreprises algériennes ».
En s’adressant aux étudiants, le directeur de MDI les a exhorté d’honorer l’école par le travail, la persévérance et l’apprentissage continu car « vous faites partie, leur a-t-il rappelé, d’une institution qui est au service du développement de l’économie nationale ».
Préparer les managers de demain pour relever les défis de la concurrence
Le relayant le Pr Pierre Louart a à son tour estimé que « MDI est une école qui s’est donnée pour but de construire des partenariats de qualité en offrant à ses étudiants des contenus pédagogiques qui ont à la fois une valeur scientifique et des apports pratiques afin d’avoir des moyens utiles pour les métiers du management. C’est pourquoi MDI s’est liée avec beaucoup d’entreprises de formation, de structures pédagogiques partenaires telles les universités Paris Dauphine, Paris-Sorbonne, HEC Montréal et d’autres structures qui sont à la fois des écoles et des universités capables de diffuser du savoir théorique et de préparer en même temps à la pratique des affaires ».
L’intervenant a souligné à l’adresse des nouveaux diplômés qu’ « en obtenant un master, vous avez compris que nous sommes entrés dans une économie de la connaissance qui nécessite un niveau d’étude d’acquisition de capacités cognitives techniques et réflexives important. Il faut de plus en plus savoir penser pour savoir faire. On ne peut plus agir sans réfléchir à son action, sans l’instrumenter et sans la renforcer avec des modèles efficaces. Une aptitude à comprendre le contexte dans lequel, elle s’inscrit ».
Pour sa part, le Pr Slim Haddadj « cette formation de jeunes cadres compétents rompus aux techniques modernes de management, c’est ce dont les entreprises algériennes ont le plus besoin pour faire face aux défis et aux challenges de l’ouverture économique et de la concurrence. Justement, c’est à ce niveau que les entreprises algériennes sont vulnérables ».