Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse mardi en cours d’échanges européens au lendemain de la réunion de Saint-Pétersbourg des pays participant à l’accord de baisse de la production qui vise à rééquilibrer le marché.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 57 cents par rapport à la clôture de lundi.
Les cours de l’or noir profitaient de plusieurs annonces faites par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires, menés par deux des plus grands producteurs mondiaux, l’Arabie Saoudite et la Russie.
« Les prix ont profité du ton bien plus agressif de la Russie et de l’Arabie saoudite quant au respect des objectifs de production« , a noté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Dans un communiqué diffusé par l’OPEP après la réunion, les pays participant ont reconnu qu’il existait « de la marge de progrès de la part de certains producteurs et exigé que tous les pays producteurs participant se mettent rapidement en pleine conformité » avec les engagements de baisse de production. « Un autre facteur qui a participé à la hausse des prix de lundi est le nombre de puits actifs aux Etats-Unis, qui semble enfin arrêter de grimper« , a ajouté Michael Hewson.
L’entreprise privée Baker Hughes a fait état d’un léger retrait du nombre de puits actifs dans son rapport hebdomadaire publié vendredi soir. « La saison des résultats d’entreprise est en cours, et les groupes américains ont des difficultés à être rentable au niveau actuel du prix du baril« , a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Notons que L’Arabie saoudite s’est engagée lors d’une réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires à Saint-Pétersbourg lundi à limiter ses exportations en août à 6,6 millions de barils par jour, contre plus de 7,2 millions certains mois de 2016. Le Nigeria a aussi promis à cette occasion de se joindre à l’accord passé entre ces pays fin 2016 dans le but de réduire l’offre de brut sur le marché une fois que sa production remontera à 1,8 million de barils par jour.
Dans un communiqué diffusé par l’OPEP après la réunion, les pays participants ont reconnu qu’il existait une « marge de progrès de la part de certains producteurs et exigé que tous les pays producteurs participants se mettent rapidement en pleine conformité » avec les engagements de baisse de production.
Afp