Selon la déclaration du directeur général de l’entreprise de consultation Perto-logistic, Daniel Gerber, la production de l’OPEP sera amenée à augmenter de 145 000 baril/jour au mois de juillet, par rapport à juin.
Indiquant que « l’offre de l’OPEP devrait dépasser 33 millions de barils par jour en juillet, ce qui représente une augmentation de 145 000 barils par jour par rapport à juin, grâce à une offre plus élevée en Arabie saoudite, aux EAU et au Nigéria. C’est aussi une augmentation de plus de 600 000 baril/jour, par rapport à la moyenne du premier semestre de l’année en cours ».
Pour les observateurs de la scène énergétique, l’annonce de Petro-logistics, représente d’une part, le constat de non respect de l’accord d’Alger la part de plusieurs pays membres de l’OPEP, et d’autre part, un facteur d’inquiétude sur le recul des prix du baril. D’autant plus que, ces derniers ont connu une baisse de l’ordre de 2,5%, suite à cette annonce.
Par ailleurs, le rapport d’ « Oilprice.com » indique que cette annonce tend également à nourrir cette division au sein de l’OPEP, entre les pays qui souhaiteraient poursuivre la limitation de la production, et ceux qui souhaiteraient se retirer, à l’image de l’Equateur.
Dans ce sens, et sous l’effet des annonces et des rapports mensuels de l’OPEP et de l’AIE, le marché s’interroge sur la production du cartel, et sur les éventuelles fluctuations qui en découleront. Et ce, malgré l’annonce du groupe Hughes, qui fait état dans son décompte hebdomadaire, d’un léger recul du nombre de puits américains, sans pour autant impacter positivement les cours du baril.
Ceci étant, les Le prix du baril de « light sweet crude », a reculé ce vendredi, de 1,15 dollar à 45,77 dollars sur l’échéance de septembre, dont c’était le premier jour comme contrat de référence.
Tandis Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a fini à 48,06 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,24 dollar par rapport à la clôture de la veille.