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Route Transsaharienne : La partie algérienne achevée en 2019

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Le projet de la route Transsaharienne qui est un réseau de quatre branches routières pour desservir 9.500 kilomètres d’Alger au Nigéria, en passant par la Tunisie, le Mali, le Niger et le Tchad était le sujet du forum économie du journal El Moudjahid ce samedi  exposé par le Secrétaire Général du Comité de Liaison de la Route Transsaharienne (CLRT), M. Ayadi Mohamed, qui est chargé de superviser le suivi.

Ayadi a indiqué que «le but principal de ce grand projet porté par l’Algérie, est de booster les très faibles échanges commerciaux entre l’Afrique du Nord et subsaharienne, qui ne sont que de 3% actuellement contrairement à l’Europe et l’Asie et encourager l’intégration économique du continent et la réduction des coûts des transports», ajoutant qu’elle «permettra également, de desservir un grand nombre de localités et résoudre des problèmes socioéconomiques».

En termes de bilan, il a indiqué que «le projet qui est articulé sur l’Axe principal Alger-Lagos de 4500 kms, sur lequel tout a été réalisé à l’exception de 200 kms au Niger en cours et qui seront terminé en 2019, et la partie algérienne de 1400 kms réalisés à partir de Ghardaïa, et sur les 2400 kms de Alger la frontière, 1000 kms en cours de dédoublement, et le Niger qui a réalisé quelques 600kms, et le Nigéria qui terminé sa partie de 1100 kms dont la moitié est dédoublée ».

Et concernant les branches, M. Ayadi a fait savoir que «la partie Tunisienne de 1000 kms est  achevée, pour ce qui de la branche malienne qui compte 2400 kms, dont 500 kms pour l’Algérie qui a réalisé 300 kms, 200 kms en cours et qui seront achevés en 2019, et 1900 kms du côté malien, 1200 kms sont réalisés et il reste 700 kms qui sont en cours».

S’agissant du financement de la route, le même responsable a souligné que «parmi les six pays principalement concernés par la route, il y a ceux qui peuvent financer la réalisation de leur partie comme l’Algérie, la Tunisie et le Nigéria, et ceux qui ne peuvent pas, dont le Mali, le Niger et le Tchad et qui font appel aux institutions africaines, comme la Banque africaine de développement ou privée comme la BID (la banque Islamique de développement)…etc.»

S’agissant du retard accusé dans la réalisation de grand projet dont les travaux ont débuté en 1970, le S G du CLRT a imputé cela à plusieurs facteurs comme «le coût trop cher du projet comme le coût du 01 kms de route qui est estimé à 2 milliards de centimes aujourd’hui en Algérie, et coûte deux fois ou trois fois plus cher dans d’autres pays comme le Mali ou le Niger, ainsi que le paiement de l’armée pour encadrer et sécuriser les chantiers à cause du contexte sécuritaire au Sahel».

Il a souligné que « la lenteur de l’administration (faisant référence à la bureaucratie), le déséquilibre existant dans les capacités des pays concernés dans le financement du projet, sachant que les bailleurs de fond exigent une étude de faisabilité contenant une étude de rentabilité économique et étudier la capacité du pays à rembourser, pour débloquer le financement», a-t-il relevé.

Pour rappel, le CLRT est composé des directeurs généraux des routes des six pays membres, qui se réunissent deux fois par an, une fois à Alger et un autre dans un pays membre pour coordonner leurs actions.

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