Plusieurs questions économiques et commerciales ont été abordées par le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahjoub Bedda et Ahmed Saci ministre du Commerce avec une délégation du FMI conduite par Jihad Azour, directeur du département Moyen Orient, Afrique du nord et Asie centrale de l’institution de Bretton Woods, ces deux derniers jours.
Ainsi la délégation d’experts du Fond monétaire international, a débattu avec Ahmed Saci sur les « mécanismes mis en place par l’Etat à l’effet de protéger l’économie nationale, promouvoir le produit national, protéger le consommateur et réaliser l’équilibre entre les exportations et les importations à travers le système des licences d’importation tout en préservant les accords de partenariat avec tous les partenaires » selon un communiqué.
Le ministre a indiqué que « les démarches de l’Algérie visant à augmenter les parts de l’exportation hors hydrocarbures et les efforts consentis par le ministère du Commerce dans ce domaine sur les plans législatif, accompagnement et mesures incitatives en faveurs des acteurs économiques ».
Pour sa part, Jihad Azour a exprimé « sa disponibilité à coopérer avec un pays comme l’Algérie qui possèdes des ressources humaines et naturelles importantes et diversifiées, ce qui fait d’elle un espace propice à l’investissement, et entretient de bonnes relations avec le FMI » selon la même source.
L’entreprise au menu
Le représentant du FMI a également rencontré le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahjoub Bedda et ils discuté de « la réforme de l’économie nationale et les moyens de sa diversification. Le ministre a souligné l’engagement du gouvernement pour un « développement et à la diversification de l’économie en vue de réaliser une croissance solide et durable en se basant sur les petites et moyennes entreprises (PME) et le renforcement de la production nationale ».
Le ministre a mis l’accent sur « les moyens de développement des PME et des entreprises émergeantes sur l’ensemble du territoire national, notamment dans les régions des Hauts Plateaux et le sud, en tant que défi relevé par le gouvernement, ainsi que le renforcement de la coopération entre les deux secteurs privé et public ».
Jihad Azour a évoqué également « le rôle du FMI en matière de soutien du cadre économique et d’assistance technique au profit de l’administration algérienne ». Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale a mis insisté sur l’importance des entreprises privées dans la croissance économique et la création opportunités d’emploi dans ce contexte marqué par le recul des recettes pétrolières du pays.
Il a ajouté dans ce sens que le secteur vital des PME conférait une « plus grande flexibilité à l’économie », mettant en exergue la compétitivité de l’économie nationale et les politiques économiques engagées par le gouvernement algérien dans ce sens ».