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Le centre des études de la paix de Barcelone accuse les pays de l’UE de générer des réfugiés par la vente d’armes aux pays en conflit

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Les pays de l’Union européenne ont été accusés de « générer plus de réfugiés par la vente d’armes aux pays en conflit », a révélé un rapport réalisé par le centre des études de la paix de Barcelone.

Ce rapport note qu’un tiers des exportations d’armes des états membres de l’UE sont destinés à 63 pays qui sont en conflit ou sous tensions et ou 75 pour cent des refugiés qui arrivent chaque année en Europe sont issus de ces pays.

Intitulé « les armes européennes qui alimentent les conflits », le rapport a analysé la relation entre le commerce des armes et les flux des réfugiés en fuite et des personnes déplacées entre 2003 et 2014 en cherchant à déterminer les responsabilités des pays de l’UE dans les situations d’insécurité et de violence qui ont mené des millions de personnes à fuir chaque année leurs maisons.

Selon le coordinateur du rapport, Jordi Calvo, la recherche visait également à déterminer la mesure dans laquelle les pays membres respectent la législation européenne sur les autorisations d’exportation d’armes.

« Nous nous demandions si nous sommes responsables, en quelque sorte, de cette situation de réfugiés que de nombreux pays européens refusent d’accueillir », a-t-il dit avant d’expliquer qu’il est « clair que dans une situation de conflit ouvert ou de tension, les armes peuvent être utilisées pour augmenter la violence ou de faire obstacle au retour des réfugiés ».

Le rapport révèle que 65 pays ont été en conflit au cours des 12 années analysées ce qui représente des millions de réfugiés, par ailleurs, les états membres de l’UE ont exporté des armes et du matériel militaire à 63 des 65 pays en situation de conflit armé ou de tension.

A travers leurs enquêtes, les chercheurs ont relevé la responsabilité européenne « directe ou indirecte » dans la « création ou la perpétuation de ces conditions d’insécurité et de violence qui a forcé la fuite des réfugiés et des personnes déplacées, puisqu’il y’avait des ventes européennes d’armes qui n’ont fait qu’empirer les situations d’insécurité », précise-t-on.

« L’existence des réfugiés et des personnes déplacées d’un lieu particulier est un indicateur clair de la situation sécuritaire dans leurs pays ou région d’origine. Ce facteur est l’un des critères qui devrait inciter un état à refuser l’autorisation ou l’exportation d’armes », conclut le rapport.

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