La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement japonais ont signé récemment une lettre d’intention destinée à lancer l’Initiative énergétique Japon-Afrique, permettant un accès universel à l’énergie en Afrique à l’horizon 2025, apprend-on mardi auprès de la représentation de la BAD à Alger.
Conclu en marge du 29ème Sommet de l’Union africaine, tenu le 3 et 4 juillet à Addis-Abeba, l’accord offrira un soutien de poids au « New Deal pour l’énergie en Afrique », lancé par la BAD en 2016 avec pour objectif l’accès universel à l’énergie en Afrique d’ici à 2025, en recourant notamment aux sources d’énergie disponibles et aux technologies les plus avancées, rapporte l’Aps.
Le gouvernement japonais a confirmé son engagement à soutenir le développement de l’Initiative énergétique Japon-Afrique à la suite des discussions initiées par les dirigeants africains lors de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VI), à Nairobi en 2016, et de la visite du président de la BAD, Akinwumi Adesina, au Japon,
En vertu de cet accord, la BAD sera chargée de d’élaborer les projets qui relèveront de l’initiative énergétique Japon-Afrique, en étroite consultation avec ses pays membres régionaux, tandis que le Japon est prêt à y octroyer jusqu’à 6 milliards de dollars sous forme de financements concessionnels et non concessionnels, précise la même source.
Les projets qui seront conduits dans le cadre de cette initiative permettront notamment de fournir de l’électricité aux ménages, aux écoles, aux hôpitaux, aux exploitations agricoles, aux industries et aux activités basées sur les techniques de cuisson propre.
Cette Initiative contribuera, de manière significative, aux efforts de l’Afrique pour parvenir à un accès universel à l’énergie et transformer ses systèmes énergétiques grâce à un bouquet énergétique équilibré et réaliste, mix de sources renouvelables et conventionnelles. L’initiative japonaise vient compléter toute une gamme d’activités associées à des projets énergétiques publics et privés (élaboration, construction et exploitation grâce à un panachage de financement et d’assistance technique).
La BAD et le gouvernement japonais définiront, dans les prochaines semaines, les modalités de mise en œuvre de cette initiative pour soutenir efficacement les projets dès la fin de 2017.