Tesla, le constructeur américain de voitures électriques, a lancé ce vendredi 7 juillet la production de son premier véhicule destiné aux classes moyennes, la Model 3.
Cette voiture reste très chère par rapport aux standards tarifaires habituels des véhicules à destination du grand public : comptez en effet 35 000 $ l’unité. Mais le précédent modèle — la Model S — débute à 80 000 $… Pour Tesla, la Model 3 représente donc un pari sur l’avenir, en particulier pour son outil de production industrielle qu’il a fallu muscler au fil des derniers mois. Le constructeur compte produire plus de 500 000 unités l’année prochaine, dont les trois quarts ont d’ores et déjà été précommandes. En 2016, Tesla a livré 73 000 automobiles.
Le succès enregistré par la Model 3 va de pair avec l’engouement pour la marque Tesla dont la capitalisation boursière joue à cache-cache avec celle de General Motors, un des trois géants de l’automobile américaine. Sur la gamme de prix de ce nouveau modèle, Tesla n’est pas seul : d’autres constructeurs sont aussi engagés sur ce créneau, dont BMW, Nissan, Renault et d’autres encore qui ont annoncé des voitures électriques en mesure de concurrencer la Model 3.
Tesla joue sur la fibre technologique pour ses différentes Model. Le logiciel de ses véhicules peuvent en effet être mis à jour, un peu comme les Smartphones, afin de leur apporter des fonctions supplémentaires. Dans le cas du constructeur américain, la fonction Autopilot est de plus en plus intelligente et grâce aux capteurs intégrés dans la voiture, celle-ci peut conduire de manière presque autonome. C’est là aussi un secteur de recherche en plein bouillonnement chez tous les acteurs du marché.
Afp