Le bureau national du Snapo, qui s’est réuni hier en urgence juste après les déclarations du ministre du travail, trouve que le ministre n’a envoyé aucun signe rassurant aux pharmaciens.
« Nous n’arrêtons pas de dire que les et il nous renvoie vers un nouveau round de discussion avec les deux DG de la Cnas et la Casnos ce lundi 10 Juillet, sans aucune promesse d’apaisement mais en nous demandons plutôt de tenir compte de la situation des caisses alors qu’on ne tient pas du tout compte de la situation des officines et de nos arguments. C’est un très mauvais signe envoyé par le ministre vers les pharmaciens », lit-on dans un communiqué du bureau national du Snapo.
Ce dernier affirme que les pharmaciens sont extrêmement déçus par cette position et le mouvement risque fort bien d’aller vers le durcissement et même la grève nationale du tiers payant pour une durée illimitée. Le Snapo annonce également que l’intervention du premier ministre Abdelmadjid Tebboune est devenue inévitable.
Dans un autre communiqué du même syndicat, il est indiqué que le Haut Conseil du Snapo, plus haute instance du syndicat, s’est réuni le 8 juillet 2017, regroupant les anciens Présidents Nationaux, les Présidents des Bureaux des Wilayas, et les Membres du Conseil National élus par le congrès du 1er novembre 2015. La Snapo affirme que le mouvement de protestation, grève du 12 juillet 2017, de 8h00 à 13h00, est maintenu. Le Snapo reste également ouvert au dialogue et annonce qu’il continue les discussions avec les deux caisses de la sécurité sociale Casnos et Cnas.
Le syndicat lance un appel au Ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, afin d’intervenir, pour surseoir à tout projet de suppression des incitations, prévues par le décret exécutif 09-396 du 24 novembre 2009. Un appel réitéré suite aux positions «figées » des représentants des deux caisses Casnos et Cnas.
