L’Observatoire de l’Insertion des Diplômes d’université des sciences de la technologie Houari Boumediene a organisé du 3 au 4 juillet des portes ouvertes dédiées au rapprochement « entreprise-université », auxquelles la start-up algérienne YASSIR a participé.
« YASSIR est une start-up algéro-américaine créée en février dernier par YA Technoligies qui dispose de deux équipes : l’une en Algérie et l’autre aux Etats-Unis, à la Silicon Valley », a affirmé M. Mehdi Terrak, directeur marketing et commercial de YASSIR.
Il a ajouté que « la start-up YASSIR propose une solution de transport au niveau de la Wilaya d’Alger grâce à la géolocalisation, à l’image de Uber avec les chauffeurs VTC », ajoutant « mais nous avons adapté cette nouvelle application au marché algérien ».
Il a rappelé que « cette application sera lancée samedi prochain dans sa version beta et sera limitée à 2.000 utilisateurs », précisant « si nous arrivons à effectuer 10 cours par semaine, ça sera déjà un succès pour nous ».
S’agissant de l’utilisation de la nouvelle application, M. Terrak a expliqué que « tout client qui souhaite utiliser cette application, doit la télécharger sur internet », ajoutant « notre objectif est d’attirer les clients des taxis informels vers nous ».
« Après avoir téléchargé l’application, le client peut sélectionner l’itinéraire de son choix pour voir le prix et la durée du trajet. Ensuite, la demande sera transmise au chauffeur le plus proche du client », a-t-il précisé.
Interrogé sur le profil des chauffeurs, M. Terrak a précisé que « les chauffeurs sont des professionnels ou particuliers, à qui on demande d’avoir un casier judiciaire vierge, un véhicule de moins de 10 ans d’âge et un permis de conduire ».
Terrak a indiqué que « les clients ont la possibilité de noter la qualité de la prestation directement sur l’application et en fonction des réclamations de nos clients, nous proposons à nos partenaires des formations ».
Concernant les prix, M. Terrak a affirmé que « les prix pratiqués par notre entreprise sont moins chers que les taxis, car nous avons adopté deux modes de prix : l’un est basé sur le marché, et l’autre sur des algorithmes qui prennent en compte les différents prix des transports ».
Questionné sur le mode de paiement, M. Terrak a fait savoir que « le paiement se ferait uniquement par cash, mais nous étudions la possibilité de payer par internet ».
S’agissant de la rémunération des partenaires, M. Terrak a précisé que « nous prenons 25% par semaine sur les gains réalisés ».
Par ailleurs, l’équipe de YASSIR travaille également avec les opérateurs mobiles pour que le crédit 3G soit gratuit.