La Banque africaine de développement (BAD) appelle les institutions financières à accroître les prêts et à fournir des instruments de financement plus diversifiés et innovants aux micros, petites et moyennes entreprises africaines.
Selon l’institution financière panafricaine, les établissements de crédit financier doivent augmenter leurs prêts à plus de 135 milliards $ pour faire face à la demande des micros, des petites et moyennes entreprises (MPME). Le dynamisme entrepreneurial africain est actuellement à un tournant important. En effet, comme l’explique le président de la BAD, Akinwumi Adesina (photo), environ 80% des Africains considèrent l’esprit d’entreprise comme une bonne opportunité de carrière. Ceci témoigne de la montée de la culture entrepreneuriale africaine mais qui demeure dirigée vers les secteurs où la productivité reste faible.
« Les nouvelles stratégies d’industrialisation devraient se concentrer sur le dynamisme et le ciblage des entreprises privées en croissance rapide du continent qui ont le potentiel de créer des emplois de qualité », a notamment souhaité le président de la BAD.
Dans un discours marquant la journée internationale des MPME, il a révélé que les entreprises générant le plus d’emplois dans le secteur formel en Afrique sont celles de moins de 20 employés et moins de cinq ans d’expérience. Adesina a déclaré que l’institution qu’il dirige collaborait également avec la Banque européenne d’investissement et la Commission européenne pour aider à créer et développer 1 500 entreprises innovantes, tout en créant 25 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects en Afrique.
Ecofin