Le directeur de la pharmacie et des équipements médicaux au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Dr. Hafedh Hamou a affirmé que « les médicaments essentiels étaient globalement disponibles sur le marché, reconnaissant toutefois une tension sur un nombre très réduit et qui est en voie d’être réglée progressivement ».
Lors d’une conférence de presse animée au siège du Ministère, le Dr. Hamou a indiqué que « la gestion du dossier des médicaments est une question épineuse au vu du nombre des intervenants entre opérateurs nationaux et laboratoires étrangers » en ajoutant que « le moindre dysfonctionnement dans l’un des maillons de cette chaîne peut provoquer des perturbations dans la distribution de ce produit vital ».
Le responsable a précisé que «les informations relayées au sujet la réunion tenue jeudi dernier entre des responsables du ministère de la Santé et les représentants de la Fédération national du médicament étaient infondées », estimant que « la tension que connaissent certaines catégories de médicaments, qu’ils soient fabriqués localement ou importés, est due au transfert de la production de l’usine Saidal d’El Harrach vers Médéa et Dar El Beida, ainsi qu’à l’arrêt de la production d’un laboratoire autrichien » ajoutant qu’ « un opérateur national s’est engagé à produire cette catégorie de médicament dans le cadre d’un partenariat avec un laboratoire italien au cours du deuxième semestre 2017 ».
Précisant que « la rupture supposée concerne des dénominations commerciales et non des dénominations communes internationales qui ont des équivalents en générique, a-t-il soutenu. Expliquant que certaines ruptures seraient dues au processus du médicament lui même qui commence par la fabrication, puis le contrôle et en fin la mise sur le marché ». Le conférencier a soutenu que le ministère veillera à l’avenir à l’importation de produits dont le délai de péremption est très loin afin de pallier aux ruptures ».