La liste des vice-présidents de l’APN a été adoptée, ce mardi lors d’une séance plénière à laquelle ont pris part 436 députés.
La liste des vice-présidents de l’APN comprend neuf députés, à savoir Djamel Bouras, Mohamed Messaoudja, Abdelkader Hadjoudj, Laïb El Hadj, Boudjemaa Terchi, Amine Senouci, Fouzia Bensahnoune, Ismaïl Mimoune et Mohamed Abi Ismaïl. Ces députés sont issus des groupes parlementaires, à savoir le groupe du parti du Front de libération nationale (FLN), le groupe du Rassemblement national démocratique (RND), le groupe de l’Alliance du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le groupe parlementaire des indépendants.
L’élection des vice-présidents de l’APN intervient conformément à l’article 130 aléa 2 de la Constitution et aux articles 12 et 13 du règlement intérieur de l’assemblée. Cette élection s’est faite, il faut le préciser dans l’urgence après un retard accusé par l‘APN à mettre en place ses structures et ce en prévision de la présentation du plan d’action du gouvernement, durant la séance du soir (22h), par le premier ministre Abdelmadjid Tebounne prévu initialement le 18 du mois en cours.
Il faut souligner qu’une liste de députés énoncée par le président de l’APN, a été soumise au vote en présence de 436 députés, conformément à l’article 58, de la loi organique N°13. Ce dernier a été en faveur de l’adoption à l’unanimité, excluant toutefois la participation du parti des travailleurs, à ce vote.
Par ailleurs, les réactions recueillies en marge de la séance, auprès de l’opposition, tendent vers un constat d’échec de consensus « ce vote démontre encore une fois, que l’opposition demeure exclue des centres de décisions, et maintien une gestion unilatérale de l’assemblée » a déclaré M.Benkhelaf de l’union Ennahda-adala-bina
D’autre part, notre interlocuteur a estimé que « le plan d’action du gouvernement, n’est autre qu’une copie conforme des anciens plans ». Dans ce sens, l’orateur n’a pas manqué de souligner l’absence de bilans relatifs aux exercices précédents, d’où la difficulté évidente d’étudier le plan qui sera présenté ce soir ».
Et d’ajouter « de ce fait, il a été difficile de faire aboutir des réserves inhérentes à cette gestion et aux agissements de certains députés qui sont devenus ministres aujourd’hui ». S’étalant sur ce sujet, M.Benkhelaf a relevé que « ce plan est dépourvu de vision à moyen et long terme, et ne comporte aucune orientation pour le secteur industriel. Il ne prévoit pas d’endettement extérieur, ce n’est qu’un plan à grandes lignes ».
De son côté, le président du groupe parlementaire HAMS, Hamdadouche Nacer, a été on ne peut clair, sur la présentation des membres du bureau « le bureau désigné ne servira pas l’équilibre de l’assemblée. Nous serons le trait d’union entre l’opposition et les autres partis. En outre, le plan d’action du gouvernement est très générale et ne comporte pas d’orientation scientifiques, il est basé sur de la théorie, il n’est qu’une reconduction des anciens plans. Dans ce sens, ce plan d’action ne sera pas à la hauteur des défis actuels, dans la mesure où il ne défini même pas les sources de financement pour sa réalisation ».