Energie : Alger, Vienne et Madrid unissent leurs efforts
Le projet de jumelage institutionnel Algérie-Autriche-Espagne sur le renforcement des structures, pouvoirs et compétences de la commission de régulation de l’électricité et du gaz en tant qu’autorité nationale de régulation a enregistrée des résultats encourageants, écrit El Moudjahid. Tel est le constat fait hier, par les experts. Intervenant à l’ouverture des travaux du séminaire de clôture organisée hier à l’hôtel El Aurassi (Alger), Mme Fatma-Zohra Talantikite, secrétaire générale, du ministère de l’Energie a souligné que «cette conférence marque l’aboutissement d’un processus considérable initié, il y a de cela, deux années et qui se traduit par la concrétisation des objectifs et des résultats fixées de ce jumelage». «Les objectifs essentiels du processus sont entre autres, a-t-elle dit, le renforcement des structures, des pouvoirs, et des compétences de la CREG en tant que autorité nationale chargé de régulation d’électricité et du gaz. Cet instrument à permis à la CREG et de toutes les parties prenante de bénéficier de l’expertise autrichienne et espagnole dans les domaines de l’amélioration de qualité des services public de l’électricité et du gaz, la protection des consommateurs et la qualité du service public, la surveillance des concessionnaires et la politique des prix, la gestion des données et les tarifs ainsi que l’indemnisations transfrontaliers dans le domaine de l’électricité ». Elle a ajouté que «le nouveau modèle de croissance économique adopté par le gouvernement en 2016 vise la diversification et la transformation structurelle de l’économie.
Filière du lait : la libéralisation des prix recommandée
La politique de régulation du marché du lait conditionné a entraîné un «dualisme» du marché : celui du lait subventionné (LPC) et le marché libre pour les autres laits et les produits laitiers, écrit le Soir d’Algérie ce matin. «Une telle politique a créé un contexte peu favorable au développement de la filière», ont souligné les auteurs d’une étude sur le lait conditionné et les boissons lactées, présentée hier à Alger en présence du président de l’Apab (Association des producteurs algériens de boissons).
D’après le quotidien, cette étude réalisée dans le cadre du programme CAP-PME avec le soutien de l’Union européenne et l’Apab, est conduite par les deux experts : Mohamed Kaci et Salah Yahiaoui. Ces deux spécialistes relèvent que les prix du marché «régulés» sont peu rémunérateurs et «ne peuvent favoriser la modernisation de l’outil de production ni la diversification des produits en conditionnement.
En outre, ils (les prix) ne rémunèrent pas suffisamment la production agricole.» Du coup, une révision du mode de régulation est vivement recommandée par ces deux experts qui suggèrent d’abord de remplacer la subvention du prix par une subvention ciblée des revenus et ensuite par la libéralisation des prix de vente du lait. «L’exemple des pays voisins (Maroc, Tunisie) est édifiant quant à la possibilité du développement de la transformation industrielle et de l’intégration du lait local», souligne l’étude. Aussi, les auteurs souhaitent que les aides de l’Etat, par ailleurs indispensables au dispositif de production du lait cru, soient «repensées» et maintenues comme «un grand apport pour le développement de la filière laitière». Ils en appellent à inventorier et faciliter les activités concourant à l’amélioration de la productivité et à l’augmentation des rendements laitiers par des exonérations fiscales (code des impôts directs et taxes assimilées).
Consensus pour la reconduction de l’accord de Vienne
Les pays membres de l’Opep se réunissent aujourd’hui en conférence ordinaire dans la capitale autrichienne. Se réunit également aujourd’hui, le haut comité de monitoring conjoint Opep et non-Opep. D’après Liberté, la conférence ministérielle d’aujourd’hui est un évènement marquant pour l’organisation pétrolière. Elle devrait permettre de faire le point sur l’évolution des marchés, d’examiner les conclusions établies par le haut comité de monitoring et surtout d’évaluer les enjeux stratégiques et cruciaux auxquels l’Opep sera confrontée au cours des prochaines années.
Celle-ci veut reprendre la main sur le marché, être maîtresse de son propre destin et dégager des solutions adaptées aux situations des marchés. Mais le peut-elle, dans le contexte changeant d’aujourd’hui ? Mise à part la reconduction de l’accord de limitation de l’offre conclu en décembre 2016, un choix acquis pour le moment, l’organisation viennoise aura fort à faire pour mettre de l’ordre dans les marchés. Comment va-t-elle se comporter face à la menace des schistes américains? S’interroge le journal. Aujourd’hui, tous les voyants sont au vert pour une accélération des extractions américaines, entre un prix du baril qui s’est un peu redressé et des coûts qui ont baissé dans l’industrie du schiste. Depuis novembre 2016, le baril de brut, relancé par l’Opep, évolue dans une fourchette comprise en 45 et 55 dollars à New York, alors qu’il était tombé jusqu’à 26 dollars en février 2016.
Foncier industriel : Le torchon brûle entre le FCE et Bouchouareb
La polémique enfle autour de la disponibilité du foncier industriel. Aux accusations du FCE sur le décalage entre le discours officiel et la réalité sur la disponibilité des terrains pour les investisseurs, le ministère de l’Industrie a répondu mardi, via l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref).
Hier, le FCE répond à son tour au département de Bouchouareb, écrit le. Midi libre. «On a fait 42 wilayas et il n’y a aucune zone industrielle de disponible. Nous avons eu beaucoup de promesses de la part des wilayas, mais rien de concret », affirme un membre de la direction de la plus importante organisation patronale du pays, qui met «au défi» le ministère de l’Industrie de «prouver le contraire».
«Les walis disent que nous allons avoir des terrains, mais il n’y a pas 1000 m² de disponibles dans les zones industrielles. À Constantine, des opérateurs ont bénéficié de terrains dans une zone industrielle à Ain Smara, sur un site montagneux, difficile d’accès», affirme notre interlocuteur.
Selon le journal, pour le FCE, la réponse de l’Aniref est «une preuve supplémentaire du décalage» entre le discours officiel et la réalité du terrain sur la disponibilité du foncier industriel. «Il n’y a rien de concret», répète notre interlocuteur. «Les opérateurs ont besoin de terrains dont la superficie est comprise entre 1000 et 2000 m² et aujourd’hui, il y en a pas».