Conformément aux décisions du gouvernement d’encourager la production nationale hors hydrocarbures, l’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) annonce qu’elle met à la disposition des opérateurs économiques, des zones spécifiques à l’exportation.
Des mesures de facilitation sont accordées aux exportateurs de manière rapide et efficace à travers un régime tarifaire et procédural spécifique pour les opérations d’exportation, une franchise de 10 jours pour le paiement des frais d’entreposage et de magasinage avant l’embarquement des marchandises locales destinées à l’exportation, une réduction de 50% des frais d’entreposage et d’embarquement, un circuit vert (douanes) pour les fruits et légumes et toute marchandise périssables qui permet la validation de la déclaration d’exportation.
Pour rappel, une réunion a regroupé mercredi 17 mai la Direction Générale de l’EPAL et près de 25 consignataires. A l’ordre du jour de cette rencontre, les difficultés rencontrées par la corporation et les voies et moyen de leur traitement par l’entreprise portuaire.
A cette occasion, les deux parties se sont quittées sur une entente cordiale de prise en charge des problèmes qui entravent l traitement rapide des navires. Parce que c’est de cela qu’il s’agit : gagner la bataille du temps des traitements des navires. Il a été décidé donc qu’à partir du 1er juin, des améliorations dans ce domaine vont voir le jour dont la réactivation du parc à feux, le respect du programme de traitement des navires établi par la commission de zone, la réduction des coûts d’escale, la valorisation de la communication, la question de la pollution de certains quais.
Autre fait important qui a marqué l’actualité de l’EPAL, celui de la signature, le 05 mai, avec le port de Marseille FOS, des conventions de coopération dans le domaine de la formation managériale, de la formation des cadres et d’autres axes d’intérêt communs.