« Il ne reste plus qu’un segment de 200 km à terminer pour raccorder l’Algérie au Mali et un second de 10 km pour joindre le Niger », a indiqué le Secrétaire général du Comité de liaison de la route Transsaharienne, Mohamed Ayadi.
Soulignant qu’ « ’en dépit des difficultés internes, le Mali, le Niger et le Tchad, sont en train de poursuivre leurs chantiers pour joindre leurs pays à cette méga-infrastructure routière ».
En effet, la transsaharienne est considérée comme le plus grand chantier routier de l’Afrique, au demeurant 1 700 km sont déjà praticables depuis quelques années. Ceci étant, les travaux se poursuivent pour relier Alger à Lagos au Nigeria, regroupant plusieurs pays, sous la vigilance du comité de liaison qui prévoit de se réunir ce mardi, pour établir un état d’avancement des travaux.
Par ailleurs, M.Ayadi fait savoir que « si toutes les institutions étatiques du continent Africain s’intéressent de près à l’avancement du projet pour l’important rôle qu’il sera amené à jouer dans leurs divers échanges une fois terminé, ils ne peuvent cependant contribuer à sa construction qu’en fonction de leurs capacités financières ».
Et d’ajouter « si, par exemple, le Nigéria a réalisé la presque totalité de la partie qui lui revient, il n’en est pas de même pour le Mali et le Niger qui, en plus de ne pas disposer des mêmes moyens logistiques sont, de surcroît, en butte à une situation instable créée par la présence de groupes terroristes ».
Interrogé sur le choix de l’option de la voie routière au lieu du rail, M.Ayadi que« l’un des importants avantages de la route, c’est qu’elle permet de faire du porte à porte », contrairement au train qui n’est pas du tout rentable , si on le compare aux très nombreuses dessertes que permet la première option sur un temps déterminé.
Toutefois il est utile de rappeler, que ce grand projet sera relié et complétera un autre grand projet, en l’occurrence le grand port du centre, dans l’optique de fournir une nouvelle voie d’cheminement des marchandises vers l’Afrique. Cette dernière permettra de réduire la durée d’arrivée des marchandises d’Europe et d’Asie vers l’Afrique, de 45 jours actuellement, à 12 jours, une fois les deux projets réalisés et connectés, et par conséquent, les coûts des transactions réalisées à partir des ports algériens seront les plus attractifs.