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A partir du 1er juin, l’entreprise portuaire d’Alger ( EPAL ) appliquera des améliorations dans le domaine du traitement des navires. Il s’agit de la réduction du temps dans ce sens.
Aussi d’autres améliorations vont voir le jour dont la réactivation du parc à feux, la réduction des coûts d’escale, la valorisation de la communication, la question de la pollution de certains quais.
C’est ce qui ressort de la rencontre qui a regroupé dernièrement la Direction Générale de l’EPAL et prés de 25 consignataires. A l’ordre du jour de cette rencontre, les difficultés rencontrées par la corporation et les voies et moyen de leur traitement par l’entreprise portuaire.
« En deux heures de débats fructueux et rationnels, les deux parties se sont quittées sur une entente cordiale de prise en charge des problèmes qui entravent l traitement rapide des navires. Parce que c’est de cela qu’il s’agit : gagner la bataille du temps des traitements des navires », indique l’EPAL.
Il faut reconnaître qu’en dépit d’une légère baisse du trafic maritime au niveau du Port d’Alger durant ces dernières années, les attentes des navires en rade et les séjours à quai ont connu une augmentation, dû essentiellement aux contraintes et difficultés de traitements des navires céréaliers et les enlèvements de leurs cargaisons d’une part et à l’évolution du volume de trafic marchandises d’autre part.
Selon l’EPAL « malgré cette augmentation d’attente des navires, la norme des attentes n’a pas été dépassée et reste acceptable car comparativement aux années précédentes les séjours pouvaient atteindre les 10 voire 15 jours ». Elle précise également « qu’aujourd’hui l’entreprise portuaire d’Alger a déployé des efforts appréciables pour le traitement des navires et la sortie des conteneurs dans un délai global l’attente en rade, séjour à quai et enlèvement définitif du conteneur réduit ».
En décembre 2016, le ministre des transports avait insisté sur la réduction des délais de l’entreposage des marchandises au niveau des ports pour amortir les coûts, estimant que « le long entreposage des marchandises influe inéluctablement sur leurs prix qui dépendent du coût de la logistique». Lors d’une visite de travail effectuée au port d’Alger, M. Boudjamaâ Talai avait mis l’accent sur la nécessité d’écourter le temps de traitement des produits à l’objet d’épargner l’augmentation des tarifs à la sortie du port.
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