Le représentant résident de la BAD en Algerie, M.Boubacar S.Traoré, a souligne, lors de la conférence de presse tenu ce jeudi au siege de la BAD, qu’en plus de la participation de la BAD à de grands projets, à l’image d l’approvisionnement en eau à Sidi Belabbes, de la base de maintenance d’Air Algérie, et de la transsaharienne, des discussions sont entamés avec Sonatrach et Sonelgaz. Pour ce dernier, il s’agit d’un accompagnement qui tournera autour de 50 milliards de dollars, sur une période de 10ans. En perspective, il s’agira d’un total de 5279 opérations envisagées pour un montant de 150 milliards de dollars, pour fiancer les projets de l’énergie, sous une forme d’endettement prudent et stratégique.
Axée essentiellement sur le développement et la croissance du continent africain, La banque africaine de développement,( BAD), cible quatre nouvelles opérations d’assistance technique en Algérie, en soutien à la nouvelle vision de diversification et d’ouverture économique. Il s’agit notamment de l’étude sur la diversification de l’économie, du projet d’appui au développement des PMI- PME, du projet d’assistance technique pour la réalisation de l’étude sur la croissance inclusive et l’emploi, et le projet de mise en place d’un système d’information géographique au profit de l’agence nationale des ressources hydriques.
Dans ce sens, M.Traoré explique clairement que « l’Algérie est l’un des plus importants partenaires de la BAD, et que l’émergence d’ l’Afrique demeure étroitement liée à l’émergence de l’Algérie, c’est dans ce sens, que nous tenons à accompagner l’Algérie dans sa transition énergétique et financière ».
A ce sujet, M. Traoré est longuement revenu sur les actions de la BAD en Algérie, évoquant un montant global de 638 millions de dollars, de prêts accordés aux banques algériennes pour le financement des projets du secteur privé, durant la période 1986/1999, « ceci étant, les actions de la BAD ses sont poursuivies , en dépit de la décision du gouvernement algérien de stopper le recours à l’endettement extérieur en 2004, depuis elles sont destinées plus à l’assistance technique, et ce jusqu’à 2016, ou la Bad a eu l’honneur de répondre favorablement à la demande de prêt de 900 millions d’euros, exprimée par le gouvernement algérien. C’est effectivement un retour à l’endettement extérieur, mais avec prudence et stratégie » précise M.Traoré. et d’ajouter « a cet effet, une commission composée de 12 experts vient de terminer son inspection auprès des banques et d’institutions financière, pour se rendre compte des avancées effectuées en matière de reformes, et nous sommes très satisfaits des résultats ».
Par ailleurs, M.Traoré affirme que parmi les produits de la BAD, le financement des investissements du secteur privé pour la création de richesse et d’emploi demeure l’un des produits sur lesquels compte la BAD pour apporter sa contribution à l’émergence de l’Algérie