Le Trophée du Pharmacien africain a été attribué au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, remis par le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop), Lotfi Benbahmed, au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (Msprh), Abdelmalek Boudiaf ; l’admission de la Pharmacie centrale des hôpitaux (Pch) au sein de l’Association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (Acame) ; la désignation du Burkina-Faso pour abriter la 19ème édition du Forum internationale de la pharmacie (Fpi). Tels étaient les faits saillants de la cérémonie de clôture de la 18ème édition du Fpi, qui s’est déroulée le 16 mai à la salle auditorium Djemila du Centre international des conférences (Cic), Abdelatif-Rahal, d’Ain Bénian, Alger.
Par ailleurs, pour l’organisation de l’édition de 2018, le Maroc a été exhorté pour formuler sa candidature avant novembre 2017.
Au cours de la cérémonie, les organisateurs ont également procédé à rendre hommage à quelques sommités du secteur santé et de la pharmacie en particulier, d’Afrique et spécialement du Maghreb, qui, tous, se sont vu décerner la médaille du mérite de la pharmacie africaine. Il s’agit des algériens, L’Houari Abed et Mohammed Benslimane Mansouri (président du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques ou Lncpp), des tunisiens, Moncef Zemirili et Abdallah Djallel, du marocain, Cherif Lamrani, du béninois, Ahonlonsou Prosper, de l’ivoirien, Parfait Kouassi, du congolais, Dj Kaloudji, du togolais, Nimon Emi Innocent, et de la camerounaise, Abong Thérèse.
Pour rappel, cette manifestation a vu la participation de 3260 professionnels du secteur de la pharmacie, venus de 31 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Lors des six sessions de 1000 participants, de huit tables-rondes ayant été animées par 300 personnes, et de 15 workshop débattus par 40 exposants et invités, une série de recommandations ont été mises. On peut citer, entre autres, le renforcement de la coopération Sud-Sud, la dotation des Ordres des pharmaciens africains de statuts spécialisés auprès de l’Union européenne (UE), l’installation de Comités nationaux de lutte contre les médicaments falsifiés, l’harmonisation législative au niveau des régions subsahariens, notamment dans le cadre du développement du générique, l’implication universitaire et des Plateaux techniques de recherche scientifique dans l’essor de l’industrie pharmaceutique, le développement de la Qualité et de l’Expertise au sein de l’Acame et des directions de la pharmacie et du médicament.