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VEON veut investir dans les startups algériennes

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« L’Algérie à travers notre filiale Djezzy, est l’un des plus importants marchés à travers nos 13 marchés dans lesquels nous opérons, juste derrière l’Italie et la Russie », c’est ce qu’a indiqué Jean-Yves Charlier, P-DG du groupe Veon (ex VimpelCom), ce matin sur les ondes de la radio chaîne 3.

Estimant que « le marché algérien est un marché stratégique, vu que la stratégie de Veon est tournée essentiellement vers les pays émergents », car, considérés comme des marchés d’avenir, du moment que selon M. Charlier « moins de 50% de la population de ces marchés ont accès à internet », il fait savoir que « le groupe Veon génère un chiffre d’affaire de 20 milliards de Dollars par an, et  investit près de 1.5 milliards de Dollars en Algérie, soit 15% de ce même chiffre d’affaire, sur les 5 années avenir, et ce  essentiellement dans  la modernisation et la numérisation de l’entreprise Djezzy pour offrir les meilleurs une large gamme de services à nos clients et leur permettre un accès facile à internet ».

Selon le même responsable, « la stratégie de la transformation numérique du groupe comporte deux grands enjeux, d’une part, c’est d’avoir une relation clientèle absolument numérique, et d’autres parts,  c’est d’aller au-delà de la téléphonie pour offrir de nouveaux services, un internet de qualité à l’ensemble des algériens et à termes, se lancer dans les services financiers, et cela, passera bien évidemment, par la modernisation de l’entreprise, se tourner vers les nouveaux métiers, pour acquérir les savoir-faire et les nouvelles compétences dans les métiers du numérique ».

Toutefois, M. Charlier, a fait savoir que « lors de ce séminaires qui réunira du 17 au 20 mai à Alger, les 120 meilleurs leaders du groupe pour discuter de la transformation numérique, de la portée de l’investissement du groupe en Algérie et ailleurs, nous allons profiter de cette occasion pour lancer la nouvelle plateforme numérique de Veon dans laquelle nous investissons une centaine de millions de dollars par an,   sur l’ensemble des marchés dans lesquels nous opérons ».

S’agissant des startups, le P-DG de Veon, estime que « les startups sont essentielles pour le groupe pour offrir de nouveaux services surtout dans le cadre de cette nouvelle plateforme internet Veon », indiquant que « l’initiative nous avons démarré à travers le monde, et étudiée en Algérie, consiste à créer des incubateurs, c’est-à-dire des locaux spécifiques dédiés aux startups avec des services d’aides, et potentiellement des investissements au capital de ces startups », et d’ajouter «c’est l’une de nos stratégies de soutenir les startups algériennes et les des autres pays dans lesquels Veon opère ».

Concernant la sécurité des informations et des données, vu les fréquentes cyber attaques et la montée de la cyber criminalité, ces derniers temps, M. Charlier a fait savoir que « nous investissons  1 milliards de Dollars au niveau mondial pour remplacer l’ensemble de nos systèmes d’informations, qui gèrent nos réseaux à travers le monde pour s’assurer que nous ayons les systèmes les plus modernes, et pour cela, nous sommes allés au-delà, en créant une cellule au niveau mondial chargée de regarder tous les aspects de la cybercriminalité et des cyber-attaques pour préparer des réponses adéquates aux éventuelles attaques ».

Par ailleurs, interrogé sur la rumeur qui a circulé que le groupe Veon voulait quitter l’Algérie, le responsable a souligner que « la stratégie du groupe n’est pas de s’étendre sur de nouveaux marchés, mais, d’investir d’avantage dans les marchés dans lesquels nous sommes présents, et l’Algérie fait partie du pari que nous relevons, sur le très long terme, c’est-à-dire, de 10 à 20 ans ».

Avant de conclure qu’ «après une phase de restructuration et d’adaptation, la filiale Algérienne du groupe, se lance à la reconquête des parts de marché grignotées par ses concurrents. Il s’agit, d’investir dans la modernisation des réseaux 3G et 4G et de développer le réseau commercial par l’ouverture, à court terme, de 350 magasins à travers le territoire national».

 

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