La Fia 2107 a été clôturé ce samedi. Six jours d’animation au profit des enfants, de rencontres entre exposants entourées du plus grand secret sur les perspectives pouvant être dévoilées.
Six jours articulées autour de ce décor planté, ont contribué à faire mériter à la Fia, le terme de ‘’foire’’, que les responsables de la Société algérienne des foires et expositions (Safex) comptaient supprimer de la terminologie des événements qu’elle organise. Du moins pas pour celle-ci,d’autant plus que c’est « une politique enclenchée par les autorités du pays » selon le P-dg de la Société des foires et expositions (Safex), Tayeb Zitouni, qui a affirmé lors de la conférence-débat « Le rôle des foires et expositions dans le développement de l’Economie nationale », organisée mardi dernier à Dar el-Djazair.
Une édition-bilan, comme dénommée par ce dernier, qui a été axée sur l’aspect festif, manière de célébrer un demi-siècle de manifestations, surtout que la hausse de la présence étrangère ait toujours été un argument de mise en relief de la force de l’organisation. Mais pas pour cette année, malheureusement. Au contraire, il y a eu une baisse, de 405 participants à 354 participants, relevée en comparant les deux dernières éditions. Un recul qui a été interprété positivement : « l’Algérie n’est plus un espace commercial, mais plutôt un pays à la recherche des possibilités de partenariat ». C’est dire que la défection de quelques étrangers serait du au fait qu’elles n’aient pas apprécié qu’on les prive faire du commerce !
Les exposants algériens en rangs dispersés !
« La Fia 2017 a prouvé, encore une fois, la dispersion des rangs des opérateurs économiques algériens, contrairement à ceux des autres pays, comme la Tunisie et même la Jordanie, qui se donnent le mot d’ordre quand il s’agit de défendre les intérêts suprêmes du pays », a indiqué un gérant d’une société versée dans l’agro-industrie.
Chaque exposant use d’un stratagème pour charmer son public. Faute d’un marketing ou d’un désign attrayant, et y en qui ont quand même réussi à le faire, ils ont opté pour des gesticulations d’un….clown ! Les enfants en raffolent, et entrainent leurs parents. Un Jordanien nous a exprimé sa désapprobation par rapport au vacarme immense des décibels émanant de quelques stands. « Bien que j’en ai alerté les organisateurs de la Safex, ces derniers n’ont pas levé le petit doigt pour y remédier».
30 DA l’entrée pour le public !
La Fia 2017 a permis à un public large, qui s’est acquitté de 30 DA à l’entrée de la Safex, de s’approvisionner en produits alimentaires, en matériels électroménagers, cosmétiques, détergents et autres, d’autant que c’est l’heure des ventes promotionnelles.
D’ailleurs, comme déjà indiqué, les showroom et les pavillons, arabes surtout, emplis de produits artisanaux, sont les espaces qui ont enregistré le plus grand afflux.
Absence de banque de données !
Lors de la conférence-débat, Zitouni a indiqué « le lancement d’une étude approfondie par le personnel exerçant et celui en retraite de la Safex, afin d’apporter les améliorations requises à l’organisation des foires et expositions ».
Ne serait il serait pas judicieux, également d’inclure une opération pour avoir une banque de données sur les partenariats conclus lors de ce genre d’événement ?. Il s’agit de faire une tournée des stands quelques heures avant la clôture, au cours de laquelle il sera procédé à la collecte des informations sur d’éventuels contrats de partenariat signés ou en voie de l’être. Ça permettre de jauger de la réussite, du moins sur ce plan, de la manifestation.
Les mérites !
Enfin, la Fia a eu deux mérites. Le premier est l’évolution constatée des Groupes et sociétés publics : Divindus, Acs, Logistrans, Cnan Nord, etc. que ce soit par la présentation de leurs stands, mais surtout par l’approche économique et marketing qu’elles ont adopté lors de la stratégie de restructuration industrielle entamée par les pouvoirs publics.
Le second est d’avoir assuré une diversité des chansons et musiques émanant des baffles plantés un peu partout. Les fans des feux Dahmane El Harrachi, Hachemi el-Guerrouabi, mais aussi des seventies, de Richard Clayderma et autres standards de légende, ont été plus que ravis. Certes, les décibels trop assourdissants.