Rencontrée au stand de la délégation allemande qui représente le ministère de l’économie et de l’énergie de la république fédérale d’Allemagne, à la foire internationale d’Alger, qui se tient à la SAFEX d’Alger. Mme. Ania Nedjar, Responsable communication Marketing de la chambre Algéro-allemande de commerce et d’industrie(AHK), nous a fait savoir que « les relations économiques Algéro-allemandes sont en constante évolution et vont connaître un nouveau départ, et surtout apres la dernière visite d’un ministre allemand accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires, pour le forum Algéro-allemand et de la commission mixte qui s’est tenu en février dernier à Alger, marqué notamment par la signature de plusieurs accords de partenariats dans l’industrie particulièrement ».
Estimant que « l’Algérie est un partenaire important pour l’Allemagne, et cela est justifié par les nombreuses entreprises allemandes qui activent en Algérie, et ce depuis plusieurs années, ainsi que les échanges commerciaux en constant essor», ajoutant que « les élites des deux pays via les ambassades, les entreprises, les échanges,travaillent intensivement de manière à encourager le partenariat Algéro-allemand, pour apporter l’expérience et la qualité allemande à l’économie algérienne, et ce comme vous le constatez, il y a la présence ici dans cette foire internationale, de plusieurs entreprises allemandes qui participent pour la premières fois, pour exposer leurs produits et chercher des partenaires dans le secteur industriel particulièrement pour s’implanter ici en Algérie ».
Relevant le retard accusé par l’Algérie dans le secteur de l’industrie, faute de la faiblesse de l’investissement, Mme. Nedjari a indiqué que « l’Algérie est aujourd’hui face un défi d’industrialisation, elle veut tourner son économie vers ce secteur, mais, pour que cela se fasse, il faut une bonne stratégie, qui permettrait à ce secteur de s’envoler, et qui traînerait avec lui les autres secteurs ».
Toutefois, la responsable a signalé que « la réglementation algérienne un peu particulière et stricte , constitue un blocage majeur, qui rend le climat des affaires et des investissements difficiles , et c’est là où le problème se situe pour l’économie algérienne, par contre, du côté allemand, elle n’est pas vue (la réglementation) vraiment comme un frein pour le rythme des relations économiques Algéro-allemandes », tout en ajoutant « qu’il faudrait revoir cette réglementation, pour faciliter la circulation et les échanges entre l’Algérie et le reste du monde, pour attirer les investisseurs et les entreprises étrangères ».
Concernant la 50ème édition de la FIA, Mme. Nedjari, a estimé que « ce genre de manifestions est une opportunité aux entreprises algériennes de nouer des relations avec les entreprises étrangères, et constituer un réseau import-export, c’est, egalement, une vitrine pour les entreprises algériennes ou étrangères de faire connaître leur savoir-faire et produits».
