Les pays de l’Union européenne sont les principaux partenaires commerciaux de l’Algérie, comme l’atteste l’accord d’association signé en avril 2002 et entré en vigueur en 2005. Cette 50 Foire d’Alger est l’occasion de constater l’état des relations commerciales entre les deux parties.
Salim Mostefaoui, Chargé de missions au Club d’Affaires pour le Développement des Entreprises françaises en Algérie, « sur les 20 entreprises françaises présentes a cette Foire, seules quatre exerçant dans l’équipement industriel, participent pour la première fois, ajoutant « elles ont comme objectif d’évaluer le marché algérien, en vu de trouver des débouchés. Elles souhaitent aussi avoir une visibilité sur le marché et évaluer la demande avant de s’installer ».
Interrogé sur la règle 51/49 régissant les investissements étrangers en Algérie, M. Mostefaoui a affirmé que « cette règle a été encourageante pour les PME françaises. Toutefois, leur principale soucis est de trouver un partenaire fiable », précisant que « cette règle constitue un frein, si le projet demande un investissement important, en raison de la difficulté de trouver un partenaire algérien apte à apporter 51% du montant ».
S’agissant des relations algero-allemandes, Mme. Nedjari a affirmé que « l’Algérie a le soutien des entreprises allemandes , la 50è Foire Internationale d’Alger est une bonne opportunité pour les entreprises algériennes et étrangères pour créer un réseau destiné aux exportations », poursuivant « nous accompagnons les entreprises allemandes dans le cadre de la nouvelle politique liée à la limitation des licences d’exportation ».
Pour m. Hakim Cheniti, analyste commercial à l’Agence italienne pour le commerce extérieur, « les entreprises italiennes qui assistent pour la première fois à la Foire d’Alger, sont dans une démarche de prospection du marché algérienne, ensuite, elle participent aux différents salons spécialisés, comme celui du bâtiment ou de l’agroalimentaire ».
Evoquant les relations économiques entre les deux pays, M. Cheniti a rappelé que « l’Italie se positionne comme le premier fournisseur de l’Algérie en machines et équipements dans l’agroalimentaire avec 63,65 millions de dollars en 2016. Elle est aussi le premier fournisseur de l’Algérie dans le secteur du bâtiment, en fournissant aux entreprises algériennes en machines et matériaux de construction », précisant que « dans ce secteur, les barres en fer ou en acier occupent la première place des exportations italienne avec 537,3 millions de dollars en 2016 ».