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FIA 2017 : Les importations de véhicules japonais en baisse, celles du fer et de l’acier en hausse

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L’Algérie demeure la 7ème destination africaine des importations provenant du Japon, après l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Libéria, Kenya, Maroc, et Nigéria. En revanche, elle est le troisième fournisseur de ce pays, après l’Afrique du Sud et le Nigéria.

Durant ces trois dernières années, les échanges commerciaux entre les deux pays étaient excédentaires au profit de l’Algérie. En témoignent ces statistiques, 331 millions de dollars d’exportations vers le Japon pour 217 millions de dollars d’importations japonaises, en 2014,  924 millions de dollars d’exportations pour  249 millions de dollars d’importations, en 2015, et 1607 millions de dollars pour 389 millions de dollars, 2014, celle-ci étant considérée comme année-record.

Ces informations ont été communiquées par l’Organisation japonaise du commerce extérieur (Jetro), une institution semi-gouvernementale et organisatrice du pavillon japonais, placée sous tutelle du ministère japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti), lors du Fia 2017, qui se tient du 8 au 13 mai au Palais des Expositions.

Pierrick Grenier, représentant du Bureau de France de Jetro, a révélé que « que le plus gros des exportations algériennes vers le Japon, si on prend pour exemple l’année 2016, est représenté par les hydrocarbures, à hauteur de 98 .2%, suivies des produits de la pêche, d’un taux de 1.8%, le podium étant fermé par les boissons, vinaigre et spiritueux, estimés à 0.03%. Par contre, l’Algérie importe du Japon, le fer et l’acier (28%), les équipements industriels (21.2%), les véhicules (16.7%), et les équipements électriques (10.2%) »,  précisant que « les importations algériennes de véhicules de marque japonaises ont connu une baisse, alors que celles liées au fer et acier ont enregistré une hausse, durant ces cinq dernières années. La hausse en question serait liée, selon toute probabilité, à la dynamique industrielle et de construction relevée localement ».

« L’objectif de notre participation à cette foire, la quatrième d’affilée,  est de diversifier les échanges. Il faut savoir que, dans ce cadre, 10 catégories de produits représentent  98% des importations algériennes, alors que l’offre est plus large, notamment dans l’agroalimentaire, les produits chimiques, les services et autres. A noter également que les IDE Japonais en Algérie, selon un rapport de l’Agence nationale du développement des investissements (Andi), sont marginaux. D’où aussi l’ambition des entreprises japonaises de se redéployer dans les pays africains francophones, comme elle a réussi à le faire dans ceux anglophones, l’exemple sud-africain est édifiant à ce titre, ou beaucoup d’usines nippones y ont été implantées».

Des missions économiques vers le Japon en perspective

« Dans ce cadre, Jetro, l’alter-ego de l’Algex et de l’Andi réunies, prévoit des missions économiques au Japon, au profit de tout pays dont les entreprises sont désireuses de conclure un partenariat gagnant-gagnant. Foodex, le Salon de l’agroalimentaire qui se tient en mars 2018, est l’événement indiqué pour des rencontres algéro-japonaises, d’autant plus que le secteur de l’agriculture et surtout de la pêche est très convoité du coté japonais. Pour plus d’efficacité, nous avons mis un portail en line, dédié à l’inscription gratuite des entreprises algériennes », a déclaré Amine El Moutchou, représentant du Bureau du Maroc de Jetro.  Rappelant, au passage, que « Jetro a à son actif, en janvier et février de l’année en cours, des séminaires d’information sur les opportunités d’affaires en Afrique, qui se sont déroulés à Paris et à Londres ».  

Baisse de la participation japonaise par rapport à 2016

Lors de cette Foire, le pavillon du Japon a, faut-il le préciser, été représenté par trois sociétés, Olyatem Automatic partageant le stand avec son représentent exclusif algérien Omron, Suzuki représentée en Algérie par International Marine Service, et Proxo4 importateur de Yamaha Motor. L’espace culturel, quant à lui, a vu la participation de l’Ambassade du Japon, la Fondation du Japon, l’Office national du tourisme japonais (Jnto), et, bien sur, Jetro, l’organisateur du Pavillon.

Jetro est forte de 74 bureaux à travers le monde, employant 2000 personnes. Avant les années 90, elle avait son bureau en Algérie, mais la décennie noire a provoqué sa fermeture. « L’ouverture d’un Bureau est tributaire de la forte demande formulée par les sociétés japonaises, qui affichent, en ce sens, leur besoin de se faire représenter dans un pays donné ». 

Enfin, Pierrick nous a révélé que « lors de l’édition passée de la Fia, il y a eu sept sociétés participantes. Ce recul est du à trois raisons. La première est pour des considérations de timing, les Japonais n’étaient pas prêts, d’autant qu’ils étaient retenus pour d’autres salons mondiaux. La deuxième qui s’inscrit dans la foulée de la première, est liée à la clôture de l’année fiscale coïncidant avec le mois d’avril, et compte tenu que la Fia, généralement prévue en fin de mai, ait été avancée, les sociétés stressées budgétairement n’ont donc pu se mobiliser.Alors que la troisième est relative au choix japonais, privilégiant les salons spécialisés aux salons généralistes ». 

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