«La filière oléicole en Algérie est délaissée par l’Etat, même si, la volonté existe pour développer ce créneau qui est très porteur, sur le terrain rien n’a été fait », c’est ce que nous confié M. Arezki Nabil, Responsable commercial de la marque d’huile d’olive extra vierge « Numidia », des huileries d’Ouzellaguene, du groupe Ifri, lors de la deuxième journée de la Foire Internationale d’Alger, qui se tient à la SAFEX, Alger.
Ajoutant que « l’Etat continue toujours d’importer de grandes quantités en matière de produits oléicoles, alors que, le potentiel local est énorme et n’attends qu’à être exploité, par le soutien et la formation aux agriculteurs. Et ce en ramenant de nouvelles techniques pour toute la chaîne de production pour investir d’avantage dans ce domaine, qui est l’un des atouts du secteur agricole ».
Concernant les contraintes de la filière, M. Arezki, a souligné entre autre, que « la main d’œuvre est saisonnière, difficile à trouver et également chère, car, on ne peut pas recruter des employés permanents qui travailleront seulement pendant les trois mois que dure la saison oléicole. Aussi, la technique de collecte est manuelle pour l’instant, et ne permet pas de gagner en temps et en quantité, en plus, la technique mécanique qui consiste utiliser un vibreur destiné à faciliter la cueillette n’est pas encore prisée en Algérie.
Précisant que «cela, influence négativement sur la qualité de l’huile d’olive, nous ne voulons pas faire, car, la qualité est la devise de notre entreprise », ajoutant qu’«il y a également le problème de l’emballage, qui spécifique et coute très cher».
Par ailleurs, la représentante qualité de la marque a indiqué que « l’huile d’olive algérienne est classée parmi les meilleures à l’échelle mondiale, vu son taux normal d’acidité, vitaminée, et sa richesse en antioxydant ».
Et d’ajouter « pour avoir une huile d’olive concurrentielle à l’échelle internationale, il faut toute une chaîne de production et un suivi rigoureux de toutes les étapes, à partir du traitement de l’arbre, du respect de la période de cueillette, les conditions de transport des olives, il ne faut pas dépasser 24 heures de la cueillette jusqu’à l’opération de pressage, c’est cela qui a fait que notre huile s’est distinguée maintes fois à l’échelle internationale, en obtenant le deuxième prix au Salon International de Paris, auquel ont participé 168 pays, parmi les plus grands producteurs ».