SAFEX : chiffre d’affaires en nette progression
«Le chiffre d’affaires de la Safex est en nette augmentation. Nous avons atteint 1,8 milliard de dinars en 2016, soit une augmentation de 19% et ce, malgré tous les évènements supprimés à cause de l’actuelle crise financière», a affirmé Tayeb Zitouni, hier, à Alger.
A l’exemple, cite-t-il, du Salon international de l’automobile d’Alger, initialement prévu pour mars dernier et décalé à septembre prochain en raison de l’indisponibilité des véhicules. Un rendez-vous qui dépend, selon lui, des concessionnaires automobiles. D’ailleurs, poursuit-il, «pourquoi ne pas mettre en relief les efforts des usines de montage implantées en Algérie?»
Selon le Soir d’Algérie, le P-dg de la Safex évoque également le projet de réhabilitation de son centre. «Nous aspirons à réhabiliter ce centre pour permettre une plus grande participation des entreprises», dit-il.
Faire de la Safex le premier quartier d’affaires et économique nécessite, selon lui, la restructuration et la rénovation du centre, l’exploitation de tous les espaces qui demeurent à ce jour non exploités à travers la réalisation d’autres infrastructures.
«Nous avons présenté le projet de réhabilitation au CPE (Conseil des participations de l’Etat) et nous attendons la réponse pour lancer l’opération», dit-il. Sous le slogan «Cinquante ans au service de l’économie algérienne», la 50e édition de la foire internationale d’Alger se tiendra du 8 au 13 mai prochains au Palais des Expositions.
La Russie invitée d’honneur de la Foire internationale d’Alger
La Foire internationale d’Alger (FIA), dans sa 50e édition, sera inaugurée demain par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Cette édition 2017, qui se tient jusqu’au 13 mai prochain, au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger, verra la participation de 536 entreprises algériennes et 494 étrangères en provenance de 34 pays, a annoncé, hier, le P-dg de la Société algérienne des foires et des exportations (Safex), Tayeb Zitouni. D’après la Tribune, la FIA-2017 qui a pour slogan «50 ans au service de l’économie algérienne», aura la Russie comme pays invité d’honneur qui sera représenté par une trentaine d’entreprises.
Pour cette édition, les organisateurs ont réservé une superficie globale de près de 34 000 m2 pour les stands des exposants nationaux et étrangers. 28 784 m2, soit 85% de la superficie totale, seront occupés par les participants nationaux. Le Soir ajoute que les 28 pavillons officiels étrangers qui abriteront 354 entreprises sont ceux de l’Afrique du Sud, Allemagne, Belarus, Brésil, Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, Egypte, Etats-Unis, France, Hongrie, Indonésie, Irak, Iran, Italie, Japon, Jordanie, Libye, Mali, Palestine, Pologne, Portugal, la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), Sénégal, Soudan, Syrie, République tchèque et la Turquie.
Tunisie : quel avenir pour les banques publiques ?
En chantier depuis 2013, date du lancement de l’audit des trois géants du secteur, la Banque nationale agricole (BNA), la Société tunisienne de Banque (STB) et la Banque de l’habitat (BH), la réforme des banques publiques va-t-elle enfin connaître une accélération décisive ? S’interroge Jeune Afrique. Youssef Chahed semble bien décidé à s’emparer de ce dossier explosif.
Dans un discours prononcé le 14 janvier, le chef du gouvernement tunisien a brisé un tabou en exprimant sa volonté de ne conserver, à terme, qu’un seul de ces trois établissements (sans doute la BNA) dans le giron étatique. Rien n’a à ce jour été formellement décidé, et le Parlement doit encore donner son aval à toute restructuration, mais cette annonce a suffi à mettre en ébullition le monde tunisien de la finance. Le gouvernement ne veut pas remettre la main à la poche pour soutenir un secteur encore convalescent.
En 2014, précise Jeune Afrique, l’État avait été obligé de renflouer les banques publiques en procédant à une recapitalisation d’un montant de 1 milliard de dinars (440,3 millions d’euros), dont 758 millions avaient été absorbés par la seule STB. Les autorités de tutelle avaient également décidé une remise à plat de leur gouvernance en scindant les fonctions de directeur général et de président du conseil d’administration. Mais ce train de mesures n’a pas eu les résultats escomptés.
IDE : L’Algérie a attiré 16 projets en 2016
Le cabinet d’audit Ernst & Young vient de publier un classement des pays africains les plus attractifs pour les investisseurs étrangers. Il en ressort que l’Algérie se place en 10e position au niveau africain.
Après une baisse du flux des IDE en Afrique enregistrée durant l’année 2015, la situation a changé en 2016 marquant une hausse remarquable, c’est ce qu’a apporté l’édition 2017 de l’étude «Attractiveness Program Africa », publiée par le cabinet d’audit Ernst & Young.
Selon l’Econews, l’Algérie en effet arrive à la 10e place avec seulement 16 projets, loin derrière l’Afrique du Sud (139 projets), le Maroc (81 projets), l’Egypte (79 projets) et le Nigeria (51 projets).
En 2016, les investissements en capitaux en Afrique ont augmenté de 31,9%. Le capital investi par projet a été en moyenne de 139 millions de dollars contre 92,5 millions de dollars en 2015. Au cours de l’année 2016, les investisseurs étrangers ont eu tendance à graviter autour des grandes économies en Afrique, précise l’étude. D’ailleurs, les marchés d’Afrique du Sud, du Maroc et de l’Egypte, du Nigéria et du Kenya ont attiré 58% du total des projets d’IDE en 2016.