« L’Algérie n’est plus un comptoir commercial, les opérateurs économiques sont plutôt à l’affut des possibilités de partenariat que du prêt-à-consommer mis à leur disposition par les sociétés étrangères»
C’est ce qu’a déclaré Tayeb Zitouni, président-directeur général de la Société algérienne des foires et des expositions (Safex), lors de la conférence de presse lié à la cinquantième édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), organisée ce samedi à la Salle Djazair au Palais des Expositions.
Ajoutant que « c’est autour de cette stratégie que s’articule le principal axe de la Fia, bilan-édition d’un demi-siècle de rencontres économiques, à savoir, le partenariat, dont 93 entreprises sur 411 participantes (79 sont publiques), en sont issues. La deuxième et la troisième sont détenus par les entreprises versées dans l’agroalimentaire (70), la pétrochimie (69) ».
« L’invité d’honneur de cette édition est la Russie, poursuit-il, choix qui n’est nullement fortuit, il demeure motivé par la communauté des aspects économiques et sociales qui caractérisent les deux pays. D’autant plus que la Russie a été parmi les premiers pays à prendre part à la Foire ». Faisant également savoir que « 30 entreprises russes de l’industrie et de la technologie seront présentes à cet évènement, auquel prendra part le ministère Russe du Commerce et d’Industrie et du Conseil d’affaires algéro-russe ».
Abondant dans le même sens, Alexey Shatilov, représentant commercial de la Fédération de Russie en Algérie, a révélé que « la hausse du volume d’échanges entre les deux pays, est passé de 700 millions de dollars à 4.2 milliards de dollars, durant cette décennie, plaide pour davantage de renforcement économique entre les deux gouvernements, pas seulement dans les domaines, militaire, de grande technologie et des hydrocarbures, dans lesquels les deux pays sont déjà bien avancés, mais aussi dans le machinisme agricole, le tourisme et le volet culturel ». En concluant « l’Algérie est un Paradis sur terre, notamment au vu de ses atouts agricoles. D’où notre choix pour ce secteur, dont souffre notre pays du fait que la moitié de l’année, il est enseveli sous la neige ».
La FIA en chiffres
La Fia, faut-il le rappeler, se tiendra du 8 au 13 mai, sous le thème « 50 ans au service de l’Economie algérienne », et elle sera inaugurée ce lundi vers les coups de 15 h, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui visitera également le Musée de la FIA, ou une rétrospective illustrée de 50 ans de manifestations est prévue. Le sponsor officiel de la cinquantième édition n’est autre que Condor.
Selon Noureddine Rouissi, Commissaire général de la Fia, « 1030 participants, 536 nationaux et 494 étrangers (la Biélorussie pour la première fois), sont attendus. Nombre qui peut augmenter d’ici à lundi. La superficie réservée à l’exposition avoisine les 34 000 mètres carrés dont 28 784 mètres carrés concernent le pavillon national ».
Il a aussi indiqué que « la participation étrangère est représentée par 32 pays dont 28 sous pavillon officiel. L’Europe s’y taille la part du lion avec un taux de 32% (10 pays), l’Asie (La Chine, le Japon, l’Indonésie et l’Iran), 14%, l’Amérique (USA, Brésil et Cuba), 6%, et l’Afrique 2% ».
Et d’enchainer, « la participation arabe nous vient de la Jordanie, Tunisie, Egypte, Irak, Libye, Palestine, Rasd, Soudan, Syrie. Les trois premiers cités sont les plus représentés respectivement par 26, 17 et 14 sociétés ».
La FIA c’est en gros plan, le Forum algéro-russe, qui mettra en relief les perspectives de coopération dans les domaines de l’agriculture, déjà cité, de l’industrie alimentaire et la pêche, le développement et l’infrastructure, les télécommunications, et la pharmacie. Une série de communications et de rendez BtoB sont également au menu du programme.
