Les entreprises familiales au cœur de la croissance économique, a été le thème centrale de la journée d’étude organisée ce samedi à Bordj El Bahri, par le bureau Potanci’Al et le réseau INICIA.
Le PDG du groupe NCA Rouiba, Slim Athmani, intervenant sur la succession au sein des entreprises familiales, considère que « le problème de la délégation et de la succession ne sont pas propres aux chefs d’entreprises, c’est un problème humain dans la mesure où il est très difficile pour les créateurs d’entreprises, d’accepter, d’entrevoir une fin de carrière. Or, cette succession, il faut la préparer assez tôt, c’est-à-dire dès que l’entreprise commence à se développer ».
Il a appelé à cet effet, les pouvoirs publics « à conférer plus de considération au rôle des holdings familiales, considérées par les experts, comme un maillon déterminant dans l’économie nationale ».
Pour sa part, Lazhar Sahbani, membre de PWC, a axé son intervention, sur l’optimisation fiscale au sein des holdings familiaux « il faut savoir qu’il est nécessaire de passer par trois étapes, a-t-il estimé, pour accéder au statut de holding familiale, à savoir l’établissement d’une étude afin de définir les opportunités et définir les statuts des différentes sociétés qui composent le holding, ensuite procéder à la restructuration du groupe , avec la condition de maintenir 80% des parts des sociétés au holding, et enfin , la consolidation du groupe, qui passe par la consolidation fiscale du bilan » a précisé M. Sahbani. Indiquant que « cette démarche donnait accès à plusieurs formes d’exonération telles que, l’exonération de la TVA, de l’IBS ».
En somme, cette journée d’étude a mis en exergue , à travers les différentes interventions, les difficultés que rencontrent les entreprises familiales en matière de gouvernance, de pérennisation , de succession , mais également les obstacles découlant du statut économique des holding familiaux , les capacités de financement et d’innovation.