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Le président Bouteflika relève le rôle de la prochaine APN pour finaliser les réformes destinées à la diversification économique

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Le Président de la République, Abdelaziz  Bouteflika, a relevé samedi le rôle de la prochaine Assemblée populaire  nationale (APN) qui devra légiférer pour la finalisation de diverses  réformes destinées à la diversification économique.

« La nouvelle Assemblée populaire nationale devra également légiférer pour  la finalisation de diverses réformes destinées à promouvoir une économie  davantage diversifiée, de sorte à réduire la dépendance du développement du  pays et du bien-être de la population envers le marché mondial des  hydrocarbures », a souligné M. Bouteflika dans un message à la Nation  adressé à l’occasion du scrutin de l’élection législative prévu le 4 mai,  lu en son nom par la ministre de la Poste et des Technologies de  l’information et de la communication, Mme Houda Imane Feraoun lors d’une rencontre nationale de sensibilisation sous le thème « Société civile, un  soutien à l’édification démocratique » .

Pour le Président de la République, l’élection législative de cette année  revêt une « importance accrue » du fait qu’elle se situe non seulement dans  le sillage d’une profonde révision constitutionnelle » survenue l’année  dernière, mais aussi dans « une conjoncture financière lourde de défis pour  notre pays ».

C’est que la crise financière induite par la baisse des cours pétroliers  exige une relance solide et multidimensionnelle aux fins de remettre sur  rail le processus de construction de l`économie nationale tout en libérant  l’économie de l`hégémonie des hydrocarbures par la diversification des  capacités industrielles, agricoles, touristiques et minières du pays.

Pour diversifier l’économie nationale, le gouvernement a déjà engagé de  nombreuses réformes adossées à plusieurs nouvelles lois qui seront suivies  par d’autres, à travers des lois spécifiques et les lois de finances, pour  accompagner le Nouveau modèle de croissance économique adopté par le  gouvernement en 2016. Ce modèle de croissance, qui s’étalera jusqu’à 2030, sera exécuté en trois  phases avec pour objectif d’atteindre une croissance soutenue du PIB hors  hydrocarbures de 6,5% par an entre 2020 et 2030.

Ainsi, la première phase (2016-2019) est consacrée au décollage de cette  nouvelle politique de croissance, tandis que la deuxième phase (2020-2025), dite de transition, permettra la réalisation du potentiel de rattrapage de  l’économie, qui sera suivie de la phase de stabilisation ou de convergence

(2026-2030), à la fin de laquelle l’économie nationale épuisera son  potentiel de rattrapage et les différentes variables de l’économie  convergeront vers leur valeur d’équilibre.

Il est ainsi constaté que la prochaine législature coïncidera avec une  partie de chacune des deux premières phases de ce modèle de croissance  économique.

Pour concrétiser cette nouvelle vision, ce nouveau modèle économique  prévoit six axes stratégiques qui portent notamment sur la stimulation de  la création d’entreprises en Algérie, la mise en place d’une politique  industrielle ainsi que le financement de l’investissement à travers la mise en place d’un véritable système national d’investissements dans les  équipements publics et la reprise de la réforme du système bancaire et le  développement d’un marché des capitaux.

Quant au dernier axe, il porte sur la gouvernance du nouveau modèle de  croissance, dans le sens où la nouvelle vision économique doit aussi être  accompagnée par une administration économique efficace.

Afin de soutenir cette dynamique de transformation de l’économie visée par  le modèle de croissance, une nouvelle loi sur l’investissement a déjà été  adoptée  par le parlement afin de garantir un cadre réglementaire stable,  transparent et cohérent aux investisseurs et promouvoir les investissements  directs étrangers (IDE).

La loi relative à la petite et moyenne entreprise (PME) a subi, elle  aussi, de larges modifications pour mieux appuyer et soutenir cette  catégorie d’entreprises et développer une plateforme de sous-traitance.

Outre ces deux grands dossiers législatifs, le dispositif de soutien aux  entreprises a été également renforcé par d`autres textes de lois comme ceux  de la normalisation et de la métrologie dans l`objectif d`améliorer la  compétitivité des entreprises algériennes.Les lois de finances approuvées ces dernières années viennent aussi  soutenir cette démarche à l’instar de la loi de finances de 2017 qui a  introduit de nouveaux allégements et incitations fiscaux au profit de  l’entreprise et de l’investissement en général.

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