«Nous avons des produits d’excellente qualité, 100% production nationale, en ce qui concerne la matière première, la technique de production ainsi que la main d’œuvre, qui sont aptes même à concurrencer d’autres produits sur les marché internationaux, c’est-à-dire, l’exportation, ce qui s’ inscrit dans nos perspectives, qui sont déjà entamées, dont des marchés encours de négociations », c’est ce que nous a révélé M. Izerkhef Sofiane, gérant du Groupe Izerkhef, rencontré lors du Salon Batimatec 2017 qui se tient à la SAFEX d’Alger.
Notre interlocuteur nous a dévoilé son projet d’exportation «nous envisageons l’exportation du carrelage monocouche, vu l’importance de notre capacité de production qui est à plus de 1millions de M2 par an, en différents motifs, nuances et couleurs, au format 333×333 mm et 400×400 mm avec leur plinthes assorties » a-t-il soutenu.
Ajoutant que « Il faut savoir que, la conformité et la qualité de nos produits sont certifiés par des laboratoires d’analyses notoires tel que le CNERIB (Centre Nationale d’Etude et de recherche Intégré du Bâtiment, ce qui nous laisse ambitionner pour aller vers l’exportation ».
Rappelant que le groupe Izerkhef, est un groupe de sociétés spécialisé dans la production et la commercialisation de matériaux de construction sur tout le territoire national, situé à Tizi-Ouzou, composé de six filiales dont : sarl IAGM (production de carrelage monocouche), sarl BTI (briqueterie) inaugurée en février dernier par le ministre de l’intérieur Nordine Bedoui, qui produit une nouvelle brique « monobloc » une technologie de construction qui était inexistante en Algérie par le passé, Sarl Anodial (production de carrelage monocouche), Sarl NTI (production de tuile), Sarl Djazair Céramique (production de faïence et dalle de sol) et Sarl GPN (production de pointe et fil d’attache)
En termes de nouveaux projets, M. Izerkhef nous a révèle qu’«un projet d’une faïencerie à grande capacité est en cours de réalisation au niveau d’Azazga ».
Par ailleurs, questionné sur la crise financière qui frappe le pays en général et le secteur du BTPH en particulier, le responsable a estimé que «le BTPH en Algérie, restera un secteur porteur, malgré la conjoncture économique actuelle. Nous restons toujours optimistes, malgré ce moment difficile », tout en enchaînant qu’« en tant qu’opérateur économique en Algérie, il ne faut pas parler de crise, parce qu’à vrai dire, il y a une conjoncture difficile, et c’est grâce à la volonté des uns et des autres qu’on pourra s’en sortir le plus normalement du monde».
Concernant la forte présence des entreprises étrangères en Algérie, M. Izerkhef nous a fait savoir que « de notre côté, on voit cela comme une bonne chose, parce que, c’est un moyen de générer une certaine proximité entre les entrepreneurs algériens et étrangers, dans le but d’échange de connaissances, de techniques de travail et de savoir-faire, ce qui permet à l’entreprise algérienne de se motiver, se développer et de se hisser au niveau de ces entreprises étrangères».
