93,conteneurs en souffrance au port sec de Rouiba
Quatre-vingt-treize conteneurs en souffrance au niveau du port sec d’Aterco, situé dans la zone industrielle de Rouiba, relevant de la recette fiscale des Pins-Maritimes et contenant des produits agroalimentaires, sont menacés de destruction de la part de la Direction générale du port d’Alger. D’après le Soir d’Algérie, leurs propriétaires sont mis en demeure pour régulariser leur situation dans un délai ne dépassant pas cinq jours depuis hier.
C’est en application des dispositions du décret exécutif portant création de la commission permanente chargée de l’inspection et de l’évaluation des marchandises avariées ou en séjour prolongé au niveau des ports nationaux, que la Direction générale du port d’Alger a mis en demeure des entreprises ayant laissé en souffrance leurs conteneurs au niveau du port sec d’Aterco situé dans la zone industrielle de Rouiba. Les conteneurs en question, au nombre de 93, contiennent notamment du lait en poudre, des légumes secs, des concentrés de tomates, des arachides, des biscuits, etc.
Le Soir précise que le président de la commission permanente chargée de l’inspection et de l’évaluation des marchandises avariées ou en séjour prolongé au port d’Alger a transmis des mises en demeure aux propriétaires concernés, les invitant à régulariser la situation de leurs marchandises en souffrance. «Pour ce faire, vous disposez d’un délai de cinq jours ouvrables à partir de la publication du présent avis. Passé ce délai, il sera procédé à leur destruction aux frais et péril de la marchandise, nonobstant les poursuites qui seront entamées à l’encontre de leurs propriétaires», a-t-on indiqué.
Dépassements des commerçants : le numéro vert du ministère ne fonctionne pas
Annoncé le dimanche passé, via un communiqué officiel, le numéro vert – 10 20 -du ministère du Commerce, censé permettre « aux citoyens de signaler les dépassements commis par les commerçants », n’est toujours pas fonctionnel, écrit ce matin le Midi libre.
Après plusieurs tentatives hier matin, une voix indique au bout du fil que « le numéro composé n’est pas autorisé ». Contacté, le service communication du ministère du Commerce n’était pas en mesure de fournir plus d’informations.
Chlef aura sa zone industrielle
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a annoncé l’affectation d’une nouvelle zone industrielle au profit de la wilaya de Chlef, écrit le site web de la Radio algérienne.
Lors d’une rencontre l’ayant réuni avec les investisseurs de la wilaya, le ministre a signalé que la décision d’affectation de cette nouvelle zone industrielle, a été dictée par l’insuffisance du foncier industriel local estimé à 460 ha, comparativement aux capacités de cette région, apte à constituer, a-t-il dit, un pôle industriel national et mondial, au vu de ses infrastructures de base, représentées notamment par l’autoroute est-ouest, le port commercial de Ténès, et son réseau ferroviaire.
Apres avoir souligné la coordination en cours entre ses services et ceux de la wilaya, en vue de l’aplanissement des contraintes entravant les investisseurs, en matière de foncier industriel, M. Bouchouareb s’est félicité de certains modèles d’entreprises industrielles qu’il a visité à Chlef.
Croissance en Algérie : tous les indicateurs sont au rouge
Le Fonds monétaire international (FMI) a publié sa mise à jour quant aux perspectives de l’économie mondiale, et ce à la veille de la tenue des réunions annuelles de printemps des Institutions de Bretton Woods. Une mise à jour qui lui a permis de relever ses prévisions de croissance pour l’Algérie en 2016, écrit Cap Algérie. Selon le Fonds, celle-ci s’est établie à 4,2% contre 3,6% dans sa prévision établie au mois de janvier dernier. Cependant, pour les deux prochaines années, les prévisions du FMI ont de quoi inquiéter. Celui-ci mettant tous les voyants au rouge. Ainsi, la prévision de croissance pour 2017 table sur un taux de 1,4%, soit la moitié de ce qui avait été prévu en janvier, soit 2,9%. Une tendance baissière qui se maintiendra en 2018, avec un taux de 0,6%. Le FMI a aussi ajusté à la hausse ses prévisions de l’inflation à 6,4% en 2016 contre 5,9% prévu auparavant et prévoit un taux de 4,8% en 2017 et 4,3% en 2018. Selon les chiffres du Fonds, le solde du compte courant a représenté -16,4% du PIB en 2016, un peu plus que ce qu’a projeté le FMI dans ses prévisions actualisées de janvier à -15,1%. Le déficit du compte courant devrait ensuite se réduire davantage à -12,3% en 2017 et à -10,2% en 2018. Le FMI s’attend, par ailleurs, à une hausse du chômage en Algérie en 2017 à 11,7% contre 10,5% en 2016. Ce taux devrait progresser en 2018 à 13,2%.