« L’Algérie est classée sixième sur les 23 pays africains en termes d’application du portail Jumia, mais au vu de ses potentialités, elle peut, dans un proche avenir, se placer juste derrière le Nigéria et l’Egypte, leaders en la matière. »
Ce sont les déclarations de Sacha Poignonnec, co-fondateur de Jumia Groupe, leader du e-commerce en Afrique, lors de la conférence de presse le « Livre Blanc, l’Algérie Mobile 2017 », ce matin au Centre international des Conférences d’Alger (CIC) Abdelatif-Rahal.
« Trois éléments plaident pour cet élan attendu, poursuit-il, à savoir, une présence accrue de marques et de distributeurs de téléphonie mobile, tel Condor, des clients prêts à adopter le e-commerce et une infrastructure de base bien implantée. », en considérant aussi que « l’Algérien est l’un des rares africains à avoir plusieurs cartes Sim, preuve on est de l’adoption de cette technologie et d’une intelligence assez avancée. »
Poignonnec a également révélé que « le taux de pénétration et d’utilisation du Smartphone est en forte croissance en Algérie. Le secteur du mobile continue d’ouvrir la voie à l’innovation. Avec une population de 40,72 millions d’habitants, 18 millions d’Algériens utilisent déjà internet avec un taux de pénétration de 44% ».
Selon une étude dévoilée par l’intervenant, il est fait référence à « 47.64 millions d’algériens souscripteurs mobiles sur 960 millions recensés sur le continent. Parmi ces derniers, ils étaient 39% d’algériens à utiliser Internet sur leurs mobiles en 2016. »
Il y est également rapporté que « 720 millions de Smartphones seront vendus en Afrique d’ici 2020. Sur Jumia, ces derniers constituent la part dominante des ventes de téléphones. En 2016, 9% des ventes concernaient de téléphones mobiles au moment où 91% des algériens préféraient les Smartphones. La vente de ces derniers est en plein essor sur Jumia avec un taux de croissance de 15% de 2015 à 2016. »
« Les Algériens sont devenus des mordus du m-commerce puisque, chaque mois, Jumia enregistre 577.000 visites, dont 42% de femmes et 58% d’hommes, ce qui représente une évolution de 44% de 2015 à 2016. », conclut le conférencier.