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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Algérie: croissance « soutenue » en 2016 et baisse attendue en 2017

La croissance de l’économie algérienne s’est poursuivie en 2016 à « un rythme soutenu » malgré la chute des cours de  pétrole, a indiqué lundi la Banque mondiale (BM) en anticipant un ralentissement de l’économie en 2017 sous l’effet de rééquilibrage des finances publiques.
L’information rapportée par l’APS indique qu’en 2016, l’Algérie « a affiché une croissance soutenue à 3,8%, soit un taux pratiquement similaire à celui de 2015 » qui est de 3,9%, précise la BM dans son rapport de suivi de la situation économique de la région du  Moyen-Orient et Afrique du Nord, publié lundi à Washington.
« Cette solide croissance a tenu à la reprise de la production  d’hydrocarbures qui a augmenté de 3,6% en 2016 en comparaison avec 0,4% en  2015 », explique la BM.
Selon l’APS, l’activité économique s’est ralentie en dehors de ce secteur, et le taux  de croissance du reste de l’économie est tombé de 5,0% en 2015 à 3,9% en  2016 essentiellement en raison du ralentissement observé dans les secteurs  de l’agriculture, de l’eau et d’autres industries.

Véhicules: le cahier de charges sera revu

Le cahier de charge concernant le montage des véhicules sera amendé et présenté au gouvernement le 2 mai prochain, a indiqué hier le ministre de l’Industrie et des Mines, rapporte l’Econews.
Profitant de sa visite d’inspection effectuée aujourd’hui dans la wilaya de Chlef, Abdesselam Bouchouareb a indiqué que «le cahier des charges rectifié et clarifié sera présenté le 2 mai au gouvernement, en même temps que celui de la pièce des rechange ». La révision de ce texte portera surtout sur l’article qui touche au montage type «CKD et SKD». Dans ce sens, il est prévu qu’un décret d’application soit publié pour rendre le taux d’intégration de pas moins de 5% effectif au début des projets de montage automobile.
S’exprimant sur l’affaire de montage de l’usine de Hyundai dans la wilaya de Tiaret, et qui a fait couler beaucoup d’encre, le ministre a indiqué que l’investisseur a respecté le cahier des charges. Toutefois, il a tenu à préciser qu’il est dans l’obligation de se conformer aux nouveaux textes s’il veut poursuivre son expérience ». Un texte dans lequel est prévu «un taux d’intégration de 5% à 10% minimum».

L’Algérie n’aura pas tout de suite son TGV

Conjoncture économique difficile oblige, le gouvernement Sellal a décidé de surseoir au projet de construction d’une ligne ferroviaire destinée exclusivement au train de grande vitesse. Et pourtant, en 2014, ce même responsable avait déclaré à Algérie presse service (APS), que le gouvernement algérien a donné son accord pour la construction d’une ligne ferroviaire destinée au passage d’un train à grande vitesse (TGV) et que les études préliminaires pour la mise en place de ce projet ont été lancées récemment.
Le Soir d’Algérie ajoute à ce propos que «ces études vont déterminer le passage du TGV, dans la rocade nord, soit à côté de la ligne ferroviaire actuelle ou bien en parallèle mais un peu loin», soulignant que l’Algérie, «dont le réseau routier est saturé, veut s’orienter progressivement vers le rail et densifier son réseau ferroviaire pour couvrir l’ensemble de son territoire à travers plusieurs projets de création de nouvelles lignes, de modernisation et de dédoublement des lignes existantes».
Trois ans après, retournement de situation. L’invité du journal El Moudjahid a déclaré que le projet en question ne fait plus partie de la feuille de route du programme du gouvernement. Toutefois, M. Fridi Azzedine a indiqué que tous les projets lancés dans le secteur ferroviaire sont maintenus et suivent leur cadence de réalisation.

Arabie Saoudite : un tournant vers les énergies propres

Les Echos nous apprend que la quasi-totalité de l’électricité dans le royaume saoudien provient actuellement du pétrole ou du gaz naturel. L’Arabie Saoudite a pour objectif d’en tirer 10% des sources renouvelables en 2023. C’est ce qu’a indiqué lundi son ministre de l’Energie Khaled al-Faleh, en détaillant un important plan en faveur de sources propres, lors d’un forum à Ryad sur l’investissement dans les énergies renouvelables. Il a annoncé « 30 projets à mettre en oeuvre » afin d’atteindre un objectif d’environ 10 gigawatts de production d’énergies renouvelables. Affirmant que son pays entendait également exporter des énergies propres ainsi que leurs technologies.
Confronté à la chute des prix du pétrole et, de ce fait, à un creusement spectaculaire de son déficit public, l’Arabie saoudite s’est engagée poursuit les Echos, l’année dernière dans un vaste programme de diversification de son économie comprenant un « ambitieux » programme d’énergies renouvelables, fondé sur le solaire et l’éolien, pour un coût de 30 à 50 milliards de dollars.

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