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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Nouveau modèle de croissance économique : des réformes structurelles de l’économie et de la fiscalité

La feuille de route pour l’économie algérienne au cours des quatre prochaines années et la prochaine décennie est enfin connue dans ses plus petits détails, écrit ce matin la Tribune. Elle a été en effet publiée, hier, sur le site web du ministère des Finances. On lit en substance dans le document de synthèse sur le nouveau modèle économique que compte mettre en place le gouvernement depuis son adoption en 2016, que ce dernier sera exécuté en trois phases avec pour objectif d’atteindre une croissance soutenue du PIB hors hydrocarbures de 6,5% au cours de la prochaine décennie.
Et la Tribune de détaillée, la première phase (2016-2019) est consacrée à la mise en place de cette nouvelle politique de croissance. Elle sera marquée par une évolution de la part des différents secteurs dans la valeur ajoutée vers leur niveau cible. Quant à la deuxième phase (2020-2025), dite de transition, elle permettra la réalisation du potentiel de rattrapage de l’économie, qui sera suivie de la phase de stabilisation ou de convergence (2026-2030), à la fin de laquelle l’économie nationale épuisera son potentiel de rattrapage et les différentes variables de l’économie convergeront vers leur valeur d’équilibre. Sur le plan de transformation structurelle de l’économie, le nouveau modèle de croissance cible un taux de croissance hors hydrocarbures de 6,5% par an entre 2020 et 2030, une «élévation sensible» du PIB par habitant qui devrait être multiplié par 2,3 fois, et le doublement de la contribution du secteur industriel dans le PIB, soit 10% contre 5,3% actuellement.

Les enjeux de Djazagro

Le Palais des expositions de la Safex d’Alger a ouvert ses portes, depuis hier, pour le Salon international Djazagro qui se tiendra du 10 au 13 avril, écrit le Soir d’Algérie, qui précise que le rendez-vous annuel de ce salon de référence est réparti sur cinq secteurs : le process et le conditionnement, la boulangerie, la pâtisserie, les produits alimentaires et boissons, les ingrédients et les arômes et la restauration.
Ce Salon qui a regroupé 740 exposants permettra selon le Soir, aux professionnels de présenter leurs matériels, biens et services, ce qui leur permettra de renforcer leurs investissements productifs et de développer leur autonomie économique. En marge des expositions, des concours culinaires regroupant la pâtisserie, chocolaterie et cuisine sont organisés. Pour sa part, la France, un des trente pays participants, ses entreprises activant dans le domaine de la boulangerie, ce qui permet aux visiteurs de découvrir la qualité du pain produit sur place, en associant les ingrédients du terroir algérien et la technologie française. Aussi, le CEIMI, fondé en 1998, en qualité d’association locale, «le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja», qui a évolué vers le national en 2002 ; et qui compte 1 068 adhérents, scellera un partenariat via une convention pluriannuelle avec l’association pour le développement des échanges internationaux de produits techniques agroalimentaires (ADEPTA) qui compte 497 adhérents.

Législatives : le vice président du CNES note les convergences des partis en matière de relance économique et de sécurité de l’Etat

Décortiquer les slogans, discours et programmes économiques des partis politiques en course pour les législatives, c’est l’exercice auquel a accepté de se prêter, hier le vice président du Conseil économique et social (CNEC) sur les ondes de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
Jugeant prématuré d’évaluer le contenu de ces programmes, « qui peuvent, dit-il, évoluer en cours de campagne », M. Mustapha Mékidèche considère, cependant, qu’il ne suffit pas d’avoir un consensus social pour pouvoir aborder l’étape « difficile » dans laquelle se trouve le pays, depuis plus de trois années.
Celui-ci s’interroge, d’autre part, de savoir si un consensus politique ne serait pas en train de se construire et, si c’est le cas, quelles sont, alors, les positions des uns et des autres partis par rapport aux grands défis face auxquels est confronté l’Algérie.
Des programmes qu’il a pu décortiquer, l’invité déclare sur la chaîne 3 y avoir relevé un progrès « très significatif » en ce qui concerne l’élaboration de leurs contenus économiques, « tous partis confondus », observant, à ce propos, que la classe politique est en train de gagner « globalement » en maturité.
De ces programmes, il note qu’il y a trouvé des « éléments de convergence » en ce qui concerne, par exemple, la maîtrise budgétaire, « qui apparait comme un élément incontournable », ciblant, relève-t-il, les destinataires des transferts sociaux, la promotion des énergies renouvelables, la réforme fiscale et la promotion du secteur privé.

Aux Etats-Unis : un plein-emploi en trompe-l’œil

Les Etats-Unis ont-ils enfin tourné la page de la crise sur le front de l’emploi ? S’interroge le Monde. Les chiffres publiés, vendredi 7 avril, par le département du travail semblent indiquer que c’est le cas. Le taux de chômage est tombé à 4,5 % en mars, soit le niveau le plus bas depuis dix ans. Tous les analystes s’accordent à dire que l’économie américaine se trouve désormais au plein-emploi, une situation qui est régulièrement citée en exemple dans la campagne électorale française.
L’ampleur du recul du taux de chômage (– 0,2 point en un mois) a cependant de quoi surprendre. Alors que les économistes en attendaient près du double, les Etats-Unis n’ont créé qu’une petite centaine de milliers d’emplois en mars, soit le seuil théorique pour que le taux de chômage n’augmente pas, compte tenu de la croissance démographique.
Dès lors, poursuit le quotidien français, si la proportion de chômeurs continue à chuter, c’est avant tout parce que beaucoup de personnes sans emploi n’apparaissent plus dans les statistiques. En effet, le taux de participation au marché du travail reste à des niveaux historiquement bas. En mars, la proportion de la population qui a un poste ou qui en cherche un activement n’est que de 63 %. Pour retrouver un tel niveau, il faut remonter aux années 1970, époque où le taux d’activité des femmes était alors beaucoup plus bas qu’aujourd’hui.

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