« Relier l’agriculture aux industries de transformation est une condition capitale pour réduire la facture des importations » a insisté le ministre de l’Agriculture, du développement rurale, et de la pèche, Abdeselam Chelghoum, lors de sa visite ce mardi au salon professionnel de la production agroalimentaire « Djazagro » qui se tient au palais des expositions la SAFEX à Alger, du 10 au 13 avril.
Indiquant qu’ « il faut soutenir les industries de transformation, qui constituent la base de la stratégie du gouvernement pour la réussite de l’émergence du secteur de l’Agriculture, et arriver à des mécanismes de production plus performants, dans les différentes filières ».
Le ministre a exhorté les investisseurs à introduire les nouvelles technologies dans le domaine de l’Agriculture d’une façon plus importante, dans le but de réaliser les objectifs fixés, considérant que la politique adoptée par le secteur actuellement a pour but ultime, d’assurer la sécurité alimentaire et réduire l’importation, notamment de la poudre de lait et des céréales. En plus de l’importance de créer les opportunités pour pénétrer les marchés étrangers.
Concernant les nouvelles mesures de facilitations mise en place par les pouvoirs publics, en vue d’encourager l’investissement dans le secteur de l’Agriculture, le ministre a indiqué que « bon nombre de barrières ont été levées, ou atténuées, et ce partant des banques jusqu’aux attributions des terres ». Et d’ajouter, « les derniers chiffres font état de 350 000 hectares de terres attribuées durant les deux dernières années. Et ce en plus des investissements réalisés dans l’industrie agroalimentaire, de la transformation et la logistique ».
En ce qui concerne le salon « Djazagro », Abdeslam Chelghoum, a estimé que c’était l’opportunité pour les industriels d’échanger leurs expériences et améliorer leurs connaissances « aussi bien sur l’aspect de la production et le stockage, que sur la conservation frigorifique, une rigueur dans la gestion est plus que nécessaire pour permettre à la distribution d’effectuer sa tâche efficacement », a insisté le ministre. Considérant que le rôle des moyens et des équipements demeure des plus importants, dans le sens où il implique des performances et des compétences dans la maîtrise des outils de haute technologie, pour une efficience dans la production « c’est précisément à ce niveau que les industries agroalimentaires doivent jouer le rôle de support pour le secteur de la transformation ».