« Il est prématuré d’évaluer le contenu de ces programmes, qui peuvent, évoluer en cours de campagne, il ne suffit pas d’avoir un consensus social pour pouvoir aborder l’étape difficile dans laquelle se trouve le pays, depuis plus de trois années » à souligné M.Mekideche , vice président du CNES lors de son passage ce lundi sur les ondes de la chaine 3.
Indiquant qu’il y’a lieu, « de savoir si un consensus politique ne serait pas en train de se construire et, si c’est le cas, quelles sont, alors, les positions des uns et des autres partis par rapport aux grands défis face auxquels est confronté l’Algérie ».
Lors de son analyse portée sur les programmes économiques des partis, M.Mékidèche considère qu’ « un progrès très significatif en ce qui concerne l’élaboration de leurs contenus économiques, tous partis confondus, la classe politique est en train de gagner globalement en maturité ».
cependant, il a relevé «l’existence d’ éléments de convergence en ce qui concerne, la maîtrise budgétaire, qui apparait comme un élément incontournable , ciblant les destinataires des transferts sociaux, la promotion des énergies renouvelables, la réforme fiscale et la promotion du secteur privé ».
Mékidèche estime que le niveau de perception de l’opinion publique « est devenue plus affutée, compte tenu, de l’élévation du niveau global de la population face à la gravité de la crise à laquelle est confrontée l’ensemble de la société, plus apte, à débusquer les slogans populistes ou électoralistes ».
Se penchant sur les slogans utilisés par les partis, il considère qu’ « ’ils ont un aspect symbolique et psychologique ». Il est plus d’avis « à s’intéresser davantage à la crédibilité des programmes, en ayant à l’esprit la gravité de la crise et de son amplitude ».
Mékidèche, estime que « ce qui est récurent dans l’ensemble des propositions des partis candidats aux législatives, c’est cette nécessité d’avoir comme préalable la sécurité et la stabilité de la nation à travers le renforcement de nos moyens de défense et d’intelligence, car, il ne peut, en effet, y avoir d’émergence sans paix et sans stabilité ».
Pour l’invité, le plus important, est de constater que des éléments de consensus entre les candidats résident dans le soutien à l’économie productive, « que ce soit par la ré-industrialisation, le développement de nos production agricole et agroalimentaires que les services, y compris ceux du numérique ».