L’importation des véhicules en kits est un passage obligé
La décision de l’Etat d’aller vers l’intégration progressive dans l’industrie automobile est un «passage obligé». C’est ce qu’a expliqué hier Mokhtar Chahboub, expert en industrie automobile et ex-P-dg de la Snvi sur les ondes de la radio Chaîne 3. Ce dernier a révélé que «l’importation des véhicules en Kits (SKD) génère des surcoûts de 5 à 6%» et que ce surcoût, ajouté aux différentes taxes indexées ces dernières années, contribue à la hausse des prix des véhicules proposés à la vente, écrit la Tribune ce matin. Cependant, a-t-il ajouté «cette phase d’importation de véhicules en kits est un passage obligé». Il a expliqué que «chez les grands constructeurs, le processus de production d’un véhicule est très automatisé. Dès lors qu’on leur demande de prélever des volumes pas très significatifs, c’est des surcoûts qui sont générés». Toujours d’après la Tribune, l’expert qui s’exprimait dans l’émission Invité de la rédaction a insisté, néanmoins, sur la phase d’importation de véhicules en kits qui «ne doit pas durer longtemps».
Abdelmalek Sellal à Djelfa pour renforcer l’investissement local
Indubitablement, la visite qu’effectue aujourd’hui le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, à Djelfa, obéit essentiellement à l’idée de «booster» les mécanismes du développement local et dynamiser les opportunités d’investissements, non sans promouvoir les acquis sociaux au profit de la population de cette wilaya des Hauts-Plateaux, écrit ce matin El Moudjahid.
Aussi, le Premier ministre devrait être accompagné d’une forte délégation ministérielle relevant de plusieurs départements, et qui sont l’Agriculture, l’Énergie, le Commerce, la Santé, l’Habitat et l’Enseignement supérieur. Ce sont-là, poursuit le journal, les secteurs inscrits au programme de la visite du Premier ministre à Djelfa. Un déplacement qui devrait aussi être couronnée par une rencontre avec les représentants locaux de la société civile. Un communiqué rendu public hier par les services du Premier ministre précise qu’«au cours de cette visite qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du programme du Président de la République, M. Sellal devra s’enquérir de l’état d’exécution du programme de développement initié à Djelfa».
Investissements français : Bernard Cazeneuve en service commandé à Alger selon Jeune Afrique
Jeune Afrique revient cette semaine sur la visite de Bernard Cazeneuve en Akgerie. Alger, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue français, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, a assuré que l’accord sur l’installation d’une usine PSA, pour lequel son gouvernement tardait à donner son feu vert depuis des mois, serait conclu prochainement. « Je vous le confirme effectivement, ce projet verra le jour au cours de cette année », a-t-il déclaré.
En pleine polémique sur une usine Hyundai soupçonnée d’importer des véhicules quasiment assemblés, l’Algérie cherche à rééquilibrer ses projets pour augmenter la part produite sur place, a argué Abdelmalek Sellal face au retard pris par le projet d’usine PSA. celui-ci, qui viendrait s’ajouter à l’usine Renault ouverte à Oran fin 2014, était déjà proche d’aboutir il y a un an, lors de la visite du précédent Premier ministre français, Manuel Valls, écrit Jeune Afrique. Mais il ne s’est pas concrétisé depuis.
Autre signe possible d’amélioration: Abdelamalek Sellal a fait état du règlement des contentieux opposant Alger à Engie et Total, disant souhaiter des partenariats avec Paris dans la pétrochimie et les énergies renouvelables. Il n’a toutefois pas donné plus de précision.
Feu vert mexicain à la fusion Syngenta/ChemChina
Boursorama nous apprend ce matin que les autorités mexicaines de la concurrence ont donné leur feu vert à l’acquisition du groupe suisse d’agrochimie Syngenta par le conglomérat d’Etat chinois ChemChina, selon un communiqué du groupe suisse publié lundi.
Suite à ce feu vert, Syngenta confirme son calendrier pour cette opération, dont la finalisation reste attendue dans le courant du 2ème trimestre.
Syngenta a obtenu début avril les autorisations des gendarmes de la concurrence aux Etats-Unis et en Europe.
Le Brésil et la Chine notamment doivent encore se prononcer.
Cette opération, évaluée à 43 milliards de dollars, est considérée comme la plus grosse acquisition d’un groupe chinois à l’étranger.
Cette fusion, annoncée en février 2016, devrait permettre à la Chine de doper sa production agricole nationale, pour nourrir sa population de 1,3 milliard d’habitants, alors que la surface des terres cultivables se réduit inexorablement dans le pays.