Les prix du pétrole grimpaient vendredi en cours d’échanges européens, les marchés s’inquiétant de futures perturbations de la production après les frappes américaines contre le régime syrien.
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 55,46 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 57 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie.) pour le contrat de mai gagnait 63 cents à 52,33 dollars.
Les cours de l’or noir ont poursuivi leur hausse vendredi pour atteindre vers 02H45 GMT leur plus haut niveau depuis un mois, à 56,08 dollars pour le Brent et à 52,94 dollars pour le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie.
« Il faut reconnaître que la Syrie n’est pas un producteur clef, mais ses alliés, la Russie et l’Iran, le sont. Les prix réagiront plus en fonction de leurs réactions que d’autre chose », ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Les Etats-Unis ont bombardé une base aérienne en Syrie en riposte à une attaque chimique présumée imputée au régime de Bachar al-Assad, le président américain exhortant les « nations civilisées » à faire cesser le carnage.
Le président russe Vladimir Poutine considère les frappes américaines comme une « agression contre un Etat souverain », a déclaré vendredi le Kremlin, principal allié du régime syrien. »Le marché s’est légèrement calmé depuis les plus hauts atteints dans la nuit, il faudra attendre le décompte des puits américains de (l’entreprise privée) Baker Hughes pour évaluer la production américaine contre les efforts de l’OPEP (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole) », a ajouté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Alors que l’OPEP devra décider fin mai de renouveler ou non son accord de limitation de la production, qui l’engage sur les six premiers mois de l’année, les pétroliers américains ne montrent pour l’instant aucun signe de recul de leur production
Source AFP