Algerian Tracteurs Agricoles, est une entreprise spécialisée dans la fabrication de tracteurs agricoles, sise à El Khroub, à 15 kms de Constantine, spécialisée dans la fabrication de tracteurs agricoles, de types Cirta et Massey Fergusson.
C’est une joint-venture créée par le partenariat industriel et commercial conclu depuis 2012 entre Etrag (entreprise de tracteurs agricoles) avec AGCO Massey Ferguson leader mondial dans la fabrication du machinisme Agricole.
Khelfa Abderrazak, Directeur de production d’ATC nous a indiqué que « notre capacité de fabrication annuelle se situe entre 1500 à 2000 tracteurs de type Cirta, et entre 2000 et 2500 de type Massey Fergusson, et nous prévoyons dans un proche avenir d’augmenter cette capacité jusqu’à 10 000 unités par an, et cela, grâce à l’acquisition dans les mois à venir d’une nouvelle chaîne de montage et de bandes d’essais et de contrôle ».
Ajoutant que « l’objectif de cet investissement est d’augmenter les capacités de montage, et aussi, pour atteindre les standards de qualité de notre partenaire », en précisant que «l’objectif d’ATC et Massey Fergusson, est d’intégrer le maximum de composants de pièces dans ce tracteur, dont un programme ambitieux de fabrication de pièces et de composants du tracteur localement, pour minimiser les coûts de l’importation, les surcoûts de dédouanement, de transport, etc…
En ajoutant que « ATC arrivera à l’issue de ce programme à fabriquer une multitude de pièces que ce soit de la tôlerie, de la fonderie ou de forge, ainsi atteindre notre objectif tracé d’augmenter le taux d’intégration à 60% »,
Actuellement le taux est de 32% d’intégration de pièces de ce tracteur, y compris le moteur fabriqué et fourni par l’entreprise EMO (Entreprise Moteurs).
Par ailleurs, M. Khelfa nous a révélé que «notre objectif dans la participation à ce salon inversé de la sous-traitance, est de chercher des fournisseurs susceptibles de nous approvisionner en pièces en sous-traitant avec eux, et minimiser ainsi notre recours à l’approvisionnement de l’étranger qui revient cher, et permettre le transfert de technologie et garder le savoir-faire ici».