Dans une récente étude de l’OCDE publiée fin mars dénommée « Trade Counterfeit ICT Goods », l’institution estime « En 2013, la valeur du commerce mondial des biens TIC de contrefaçon a atteint 143 milliards de dollars ».
L’étude estime qu’un téléphone sur cinq et une console de jeu sur quatre vendus dans le monde sont des contrefaçons.
Un chiffre impressionnant. 19 % des téléphones vendus dans le monde, soit un appareil sur cinq, sont des contrefaçons, révèle une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiée fin mars.
Le phénomène ne touche pas seulement nos téléphones, mais aussi tous les objets qui y sont liés : chargeurs, batteries, cartes mémoire, clés USB.
Et plus largement l’ensemble des produits high-tech : 6,5 % en moyenne de ceux qui se vendent dans le monde sont contrefaits, estime l’étude. La proportion est particulièrement élevée pour les consoles de jeux : 24 %, soit une sur quatre de celles vendues, sont des fausses.
L’engouement des consommateurs pour ces produits high-tech et leur valeur à la vente ont fait des cibles très lucratives pour les contrefacteurs, qui peuvent ainsi produire à bas coût… et se remplir les poches à la revente.
C’est la Chine qui est à l’origine du plus gros des articles contrefaits, avec un tiers d’entre eux et le manque à gagner pour les marques est important : « En 2013, la valeur du commerce mondial des biens TIC de contrefaçon a atteint 143 milliards de dollars », rapporte l’étude.
L’OCDE rappelle par ailleurs que les produits high-tech contrefaits représentent un danger pour la santé des utilisateurs. Les auteurs du rapport précisent ainsi : « Dans le cas des téléphones, par exemple, un faux risque de contenir une plus grande quantité de substances dangereuses (par exemple, le plomb et le cadmium) que le modèle imité, tandis qu’un chargeur de contrefaçon peut provoquer des incendies et chocs électriques ».
