Les indicateurs macroéconomiques sont bons d’après Abdelmalek Sellal
«Je suis convaincu que les élections de mai prochain seront le couronnement du processus de consolidation de la stabilité du pays et de la confirmation de ses choix démocratiques. »
Le propos est du Premier ministre qui s’est exprimé lors de sa rencontre avec les membres de la société civile de la wilaya d’El-Oued où il s’est rendu hier dans le cadre d’une visite de travail s’inscrivant dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre du programme du Président de la République, écrit ce matin El Moudjahid. « Les prochaines législatives se tiendront en vertu de nouvelles dispositions constitutionnelles garantissant leur crédibilité et leur transparence absolue », a encore ajouté le Premier ministre. Sur un autre volet, poursuit le quotidien, Abdelmalek Sellal, qui a assuré que le gouvernement a toujours favorisé l’option du dialogue avec la société, a également mis l’accent sur le fait que l’Etat « est aussi tenu d’informer et d’expliquer aux citoyens les mutations profondes enregistrées, notamment au point de vue économique grâce à l’évolution continue des technologies de l’information et de la communications ». Dans son allocution, M. Sellal ne manquera pas par ailleurs de mettre l’accent sur les progrès très significatifs en développement local enregistrés dans cette wilaya, grâce à l’application du programme du Président de la République.
Débat du projet de code du travail : Une montée au créneau par étapes
Comme prévue, les membres de l’Intersyndicale organiseront le 8 avril prochain une journée d’étude sur le projet de loi portant code du travail, nous apprend le journal Reporters qui ajoute que les préparatifs de cette journée vont bon train.
Selon Reporters, chacun des syndicats donnera ainsi son point de vue sur les questions à l’ordre du jour : temps de travail, licenciement, congé, travail des mineurs, travail des étrangers, instauration des CDD, etc. Mais leur réponse au département de Mohamed El Ghazi sera collective, ajoute-t-on de bonne source. Ce texte ouvre la voie à d’importants changements dans la législation du travail et surtout dans le rapport employeur-employé, l’objectif étant d’assouplir cette législation pour renforcer l’offre d’emplois et lutter contre le chômage dans le cadre d’une orientation du marché que les syndicats qualifient déjà de «faveur au patronat». «Ce projet de code de travail s’attaque directement aux acquis des travailleurs et favorise le patronat», a affirmé hier un membre de l’Intersyndicale. «La tendance générale au sein de l’Intersyndicale est au rejet», ajoute plus clairement Idir Achour. Pour ce secrétaire général du CLA, «la tendance générale qui se dessine sept jours avant la journée d’étude est au rejet, nous pensons que ce projet fait office de protection du patronat».
Le casse-tête des licences d’importation
Après l’annulation, jeudi dernier, des licences d’importation pour l’exercice 2016 dont certaines n’ont pas encore été entièrement consommées, notamment dans le domaine automobile, le ministère du Commerce vient d’enchaîner par la publication, hier, d’un avis portant ouverture des contingents quantitatifs pour l’année 2017, écrit le Soir d’Algérie.
D’après le quotidien, le document du ministère du Commerce précise qu’une période de 15 jours, du 1er au 15 avril courant, est ainsi fixée aux opérateurs dans les différents secteurs concernés par les licences d’importation pour le dépôt de leur dossier de souscription avec naturellement la constitution d’un dossier administratif auprès des services compétents, appuyé par une situation de mise à jour vis-à-vis des impôts et de la Sécurité sociale. Une liste de 21 produits est rendue publique et comprenant, en substance, les véhicules, les camions et engins, le rond à béton, le fil machine, le bois, les céramiques, les viandes, les fromages, le citron frais, la banane, l’orge, le maïs, le double concentré de tomates.
Le Soir précise que les auteurs de cet avis ont rappelé également, que cette liste «pourrait éventuellement être élargie à d’autres produits et contingents, en temps opportun et dans les mêmes formes que précédemment».
Cette liste suscite d’ores et déjà des interrogations quant à la nature de certains produits qui se trouvent désormais soumis à l’obligation de la licence alors qu’ils en étaient exempts. C’est le cas notamment des véhicules et particulièrement les «collections destinées aux industries de montage», autrement dit, les voitures importées en kits en vue de leur montage dans les usines implantées en Algérie.
Télécoms : un tarif unique de communication dans 7 pays d’Afrique de l’Ouest
« Ce 31 mars marque une importante avancée dans la marche vers l’intégration en Afrique de l’Ouest ». Ce commentaire de Cina Lawson, ministre togolaise des Postes et de l’Économie numérique fait écho au soulagement des millions d’utilisateurs des services de téléphonie mobile au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, en Guinée et au Sierra Leone, écrit Jeune Afrique.
Ces six pays d’Afrique de l’Ouest ont en effet signé en novembre 2016 un protocole qui met fin à l’itinérance payante, et donne donc aux usagers la possibilité de pouvoir appeler et être appelé dans et hors de la zone de couverture de son opérateur sans payer de frais supplémentaires. Le Togo a ensuite rejoint ces pays deux mois plus tard, en janvier 2017. Il faut toutefois noter ici que le free roaming ne concerne ici que les appels, pas les données mobiles.
L’initiative date du 12 juillet 2016 . Selon le magazine panafricain, les régulateurs télécoms ouest-africains, réunis à Dakar, s’étaient alors mis d’accord pour lancer le free roaming à la fin du premier trimestre 2017. Un lancement fortement attendu, dans un contexte où les politiques d’intégration régionale sont de plus en plus actives, les commerçants, les travailleurs agricoles ou les familles transnationales sont amenés à se déplacer davantage dans la sous-région.