L’Association de protection et orientation du consommateur, et son environnement APOCE annonce l’arrêt de sa campagne « semoule » lancée en date du 01 février 2017. Selon l’APOCE, après deux mois de son lancement, la campagne a été couronnée par le succès à tous les niveaux. « Les prix de la semoule au poids concernés (25 et 100 kg) de toutes les marques a baissé de 80% auprès des commerçants ».
Les membres de l’organisation ont été mobilisés au niveau du territoire national et les consommateurs ont bien répondu à l’appel de l’association en suivant cette campagne. L’APOCE se réjouit aussi du fait que la réaction des commerçants et de leurs représentants a été positive et l’adoption de la majorité de la campagne.
Aussi, les autorités de contrôle ont répondu à l’appel de l’APOCE en mettant l’accent sur les prix de l’article et sur la campagne, soutient l’association
En ajoutant que « tout ce travail commun a été appuyé par le lancement du numéro de l’organisation qui est le 3311 et qui a largement contribué à la réussite de cette campagne et à l’information des consommateurs du prix légalisée de la semoule ».
Il a également contribué au développement, poursuit l’APOCE, du sens de notification du consommateur pour défendre ses intérêts. La campagne a aidé en outre à la détection des lacunes juridiques dans les termes du décret exécutif 07-402 du 25 décembre 2007 fixant les prix à la production et aux différentes stades de la distribution des semoules de blé dur, le prix de la semoule est fixé à 900 DA le sac de 25kg pour la semoule ordinaire et à 1000 DA le sac de 25 kg pour la semoule super.
Après deux mois, l’organisation annonce donc d’arrêter le suivi de la campagne afin de lancer d’autres campagnes bientôt, tout en gardant contact avec les commerçants et les consommateurs.
Pour rappel, l’APOCE avait affirmé, avant le lancement de cette campagne, que la plupart des minoteries du secteur privé augmentent les prix de cette matière de 60 % par rapport au prix plafonné. Les responsables avaient précisé que de nombreuses minoteries s’approvisionnent en blé dur auprès de l’Office professionnel des céréales à 2500 DA le quintal pour revendre la farine de son à 2 500 DA le quintal, ce qui est illégal, selon eux.