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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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L’Algérie doit accroitre l’innovation numérique pour une « meilleure insertion » dans l’économie de la connaissance

« Face à la globalisation des moyens de communication, l’Algérie doit accroitre son effort d’innovation en recourant notamment à une utilisation systématique des TIC et du tout numérique pour une meilleure insertion dans l’économie de la connaissance », a recommandé le ministre de l’Industrie lors d’une allocution prononcée au cours d’une rencontre sur la numérisation de la radiodiffusion, écrit radioalgerie.dz.
Les travaux de cette rencontre sur la numérisation de la radiodiffusion ont débuté dimanche à Alger avec  pour objectif de faire un état des lieux sur la généralisation de la Radio numérique terrestre(RNT) et la Télévision numérique terrestre (TNT).
L’objectif de cette journée poursuit le sire web de la radio algérienne est de développer des synergies entre des industriels et des éditeurs de contenus et les start-up innovantes afin  d’aboutir notamment à la concrétisation de la stratégie nationale de communication sur la diffusion numérique, la fabrication des équipements et accessoires de réception par  les industriels et l’intégration dans l’écosystème national de l’audiovisuel  des services à valeur ajoutée et des contenus innovants.

Focus sur la sous-traitance

La faiblesse de la sous-traitance industrielle en Algérie provient de la faiblesse de l’activité industrielle elle-même, les deux sont intimement liées, écrit le Soir d’Algérie ce matin. C’est ce qu’a déclaré hier au forum d’El Moudjahid, Kemal Agsous, président du Conseil de la Bourse algérienne de la sous-traitance.
«L’apport de l’industrie dans le PIB (produit intérieur brut) est passé de 22% dans les années 1970-1980 à seulement 5% actuellement. L’apport de la sous-traitance est par conséquent insignifiant. Selon le Soir, une entreprise comme la SNVI (Société nationale des véhicules industriels) est passée de 300 sous-traitants à une centaine seulement aujourd’hui».
M. Agsous estime, néanmoins, qu’avec la reprise de l’activité industrielle, amorcée par les pouvoirs publics, l’espoir est permis pour que la sous-traitance regagne ses lettres de noblesse.
«Encore faut-il mettre en adéquation les paroles et les actes», a, toutefois, nuancé Kemal Agsous qui déplore la «frilosité» des managers des grands groupes publics encore méfiants quant à faire appel aux sous-traitants privés locaux, en leur préférant les étrangers, notamment les Chinois, qui raflent les appels d’offres lancés par ces entreprises nationales.

Accord OPEP : Alger opte pour le prolongement

Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, s’est prononcé pour une prolongation de 3 à 4 mois de l’accord Opep-non-Opep à l’occasion de la 2ème réunion du comité chargé de son suivi qui s’est achevée, hier, au Koweït, écrit l’Expression ce matin.
L’appel a été entendu. Les pays pétroliers membres et non-membres de l’Opep qui ont exprimé hier «leur satisfaction» quant au respect des accords concernant la réduction de leur offre, ont indiqué qu’ils étudiaient l’éventualité de leur reconduction. Entrés en vigueur le 1er janvier pour une durée de six mois ils devraient en principe être prolongés. L’Expression ajoute que le comité «se déclare satisfait des progrès réalisés pour un total respect des ajustements volontaires de la production et exhorte tous les pays participants à agir pour parvenir à un respect à 100%» des réductions décidées l’an dernier.
Le marché pétrolier ne peut s’équilibrer dans le cas où l’Opep et ses 11 alliés venaient à augmenter leur offre. Le niveau actuel des prix du pétrole, celui des stocks américains et la reprise de leur production de pétrole de schiste ont été décisifs pour la reconduction de l’accord Opep-non-Opep conclu le 10 décembre 2016 à Vienne, conclut le quotidien.

Le Royaume-Uni au bord du Brexit

La Première ministre britannique Theresa May va déclencher mercredi le processus de sortie de l’Union européenne, une première historique qui ouvre deux ans de difficiles négociations au résultat imprévisible, écrit le site Boursorama.
Le Royaume-Uni devrait ainsi se retrouver en 2019 hors de l’UE après le référendum du 23 juin 2016 qui a décidé du Brexit avec 52% des voix et laissé le pays profondément divisé, réveillant les velléités indépendantistes des Écossais.
Samedi encore, ajoute le site d’infos, des dizaines de milliers de Britanniques ont manifesté à Londres contre le Brexit, à l’occasion du 60e anniversaire du club européen.
L’activation de l’article 50 du Traité de Lisbonne, qui lancera la procédure de divorce, sera notifiée dans une lettre remise au président du Conseil européen Donald Tusk. Mme May pourrait annoncer au Parlement britannique, devant lequel elle s’exprimera mercredi, l’envoi de la missive.

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