Crise économique : Bye bye les subventions ?
Selon l’évolution des prix mondiaux, le différentiel pris en charge par l’Etat pour les produits de première nécessité, coûte au Trésor public entre 2,5 et 3 milliards de dollars par an, soit 3 à 5% de la rente pétrolière, nous apprend le Soir d’Algérie qui choisit cet exemple pour revenir sur le débat des subventions en Algérie.
Si les experts, dont le Dr Abderrahmane Mebtoul, tirent la sonnette d’alarme quant à la gestion surannée des subventions, l’Etat reste muré dans le silence et maintient les subventions en 2017, pour éviter les remous sociaux.
Le spécialiste, dans un article paru dans le journal Le Maghreb, a déclaré que «l’Etat ne doit pas omettre la chute du cours des hydrocarbures et s’adresser directement aux plus démunis.». Dans ce contexte, Andrew Jewell, économiste principal au FMI, estime que «des transferts monétaires ciblés se révéleraient plus efficaces pour protéger les pauvres et moins onéreux que les subventions actuelles.». Il faudrait souligner que la subvention indirecte profite beaucoup plus à la classe moyenne et aisée qu’à celle des plus démunis.
En effet, poursuit le Soir, en septembre dernier, les services du Fonds monétaire international (FMI) ont recommandé à l’Algérie de remplacer progressivement les subventions généralisées par un programme de transfert monétaire qui ciblerait les familles les plus démunies. Ce programme, selon l’expert, reviendrait nettement moins cher à l’Etat et mettrait les pauvres à l’abri.
Sonatrach : la production d’hydrocarbures en hausse sur les 2 premiers mois 2017
Durant les deux premiers mois de 2017, la production primaire d’hydrocarbures a atteint 32,6 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), soit 102% de l’objectif, correspondant à une hausse de 4% par rapport aux réalisations de la même période de 2016, selon le dernier bilan de la compagnie nationale Sonatrach reprit par la Tribune. Une capacité de production additionnelle de pétrole brut de 110.000 barils/jour est actuellement disponible, mais elle n’est pas produite du fait de la contrainte de réduction en application de l’accord de l’Opep, précise le groupe Sonatrach. De même, un volume additionnel de 4 milliards m3/an de gaz est disponible et prêt à l’export dès l’achèvement du GR6 à partir du mois de mai 2017. Le total des exportations en volume a atteint selon le quotidien, 17,9 millions TEP entre janvier et fin février 2017, soit un taux de réalisation de 117% de l’objectif, en augmentation de 7% par rapport aux réalisations de la même période de 2016. La production de gaz naturel a atteint 22,4 milliards m3, soit un taux de réalisation de 103% par rapport à l’objectif, en augmentation de 6% par rapport aux réalisations à fin février 2016, sachant que l’arrêt pour maintenance au niveau de Gassi Touil (12 millions m3/jour) a été effectué pendant le mois de janvier 2017. Quant à la production de pétrole brut, elle a atteint 8,13 millions de tonnes, soit 99% de l’objectif, en hausse de 3% par rapport aux réalisations à fin février 2016.
Abdelmalek Sellal rassure les jeunes entrepreneurs
Ce sont des milliers de jeunes entrepreneurs venus des quatre coins du pays qui ont débarqué hier, dès les premières heures de la journée, à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration à Aïn Benian, (Alger). Ces jeunes et ces jeunes femmes étaient tous déterminés à assister au premier événement d’envergure qui était organisé et auquel ils venaient d’adhérer, à savoir la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (Fnje). Cette dernière, qui a organisé les premières Assises nationales sur les petites entreprises, n’a pas fait dans le détail, ajoute l’Expression. La Fnje, en recevant ni plus ni moins que le parrainage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Mieux encore, l’ouverture de ces assises a été faite par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et les membres les plus influents de son gouvernement, à l’instar du ministre de la Communication, Hamid Grine, Iman Houda Feraoun, ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la communication (Mptic), le ministre des Finances Hadji Baba Ammi, le ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi. Sellal qui a été accueilli en «guest-star» a fait une annonce des plus importantes, précise le journal. Il leur a ni plus ni moins assuré que l’Etat continuera à les aider. «L’Etat continuera d’apporter son aide aux porteurs de projets et de renforcer les capacités des petites entreprises», a-t-il lancé sous l’ovation générale. «Nous allons prendre de nouvelles mesures pour tous les jeunes désirant investir dans des domaines producteurs qui couvrent les besoins du marché national», a-t-il assuré «Nous devons aller vers le bon sens: produire tout ce qui est importé ici en Algérie.
Arabie Saoudite : une femme à la tête de la Bourse
Ses très rares portraits montrent une jeune femme à la peau claire et aux yeux bruns revêtue de l’abaya qu’endossent toutes les Saoudiennes. Mais Sarah al-Souhaimi, 39 ans, est loin d’être une anonyme, écrit Jeune Afrique.
Elle a été élue à l’unanimité à la tête de Tadawul, la Bourse de Riyad, incontournable place financière du monde arabe, par un directoire exclusivement masculin composé des représentants de la banque centrale et des ministères des Finances et du Commerce. Une nomination précise Jeune Afrique aussi inédite que remarquable puisqu’elle est la première femme à prendre la direction d’une institution gouvernementale saoudienne. Une promotion qui ne doit rien au hasard.
Habituée de la sphère de la haute finance, Sarah al-Souhaimi s’était déjà distinguée en 2014 en devenant la première femme PDG d’un établissement bancaire, la National Commercial Bank (NCB Capital), une banque d’investissement saoudienne.