« Nous étudions actuellement avec nos amis algériens, les voies et les opportunités pour consolider nos relations économiques, il est grand temps pour nos deux pays de traduire cette volonté indiscutable de coopération sur le terrain. Nous souhaitons arriver à un marché commun, où nous pourrons conjuguer nos potentiels, pour arriver à un marché magrébin commun », c’est ce qu’a déclaré M. Noureddine Taboubi, le SG de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), à l’issue de sa rencontre ce jeudi avec le secrétaire générale de l’UGTA, Sidi Saïd, et le président du FCE Ali Haddad à l’hôtel El Djazair en présence, de vice-présidents et membres du Forum. Une rencontre qui a porté sur la nécessité de renforcer la coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie.
Revenant sur les relations bilatérales et économiques qui relient les deux pays, M.Taboubi, a tenu à exprimer un vibrant hommage au peuple algérien « nous avons toujours reçu l’aide et le soutien du gouvernement et du peuple algérien. Encore plus fort depuis que la Tunisie est dans cette conjoncture difficile, c’est grâce aux algériens que nous avons sauvé nos saisons estivales ».
Interrogé sur l’éventualité de signature de protocoles d’accord lors de sa visite, le SG de l’UGTT, fait savoir que « naturellement ma visite en Algérie porte essentiellement sur des échanges dans le domaine du syndicat des travailleurs, et dans ce sens, notre but est de voir renaitre l’union maghrébine des travailleurs du Maghreb Arabe. A cet effet, les différentes commissions syndicales maghrébines vont se rencontrer pour se diriger vers la création d’une entité syndicale qui représentera tout le Maghreb dans les manifestations économiques internationales ».
Et d’ajouter « sur le plan de l’investissement, nous avons discuté aujourd’hui avec les chefs d’entreprises, sur une éventuelle rencontre avec l’union de l’industrie et commerce tunisienne , et une rencontre entre les deux centrales syndicales, l’UGTA et l’UGTT, dans le but de dresser un état des lieux du plan économique, déterminer les failles et les obstacles, et débloquer les décisions politiques pour apporter les solutions qui permettront aux deux pays d’évoluer ensemble, et lutter contre des fléaux, tels que le chômage ».
