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Installation du Groupe d’intérêt commun des plantes aromatiques médicinales et huiles essentielles

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Un Groupe d’intérêt commun (Gic) dans les Produits à parfum aromatiques médicinales et huiles essentielles (Ppam Huiles essentielles Algéria) a été installé aujourd’hui au siège de l’Agence de promotion de l’exportation (Algex), Alger. Quarante-quatre (44) personnes physiques et morales y ont adhéré.

Sa composante est constitué de chefs d’entreprises chargées de la production, transformation et exportation des Ppam et huiles essentielles, de chercheurs, d’agriculteurs, ainsi que des représentants d’institutions officielles, comme le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pèche (Madrp), de la Direction général des Forets (Dgf), et de la société civile, notamment l’Association nationale de la figue de barbarie de la wilaya de Souk Ahras.

L’objectif est, à la lumière de ce qui a été dévoilé lors de la séance de travail, de « créer une force de proposition, de valoriser les produits du terroir, d’établir une interconnexion entre intervenants dans ce domaine, toujours otage de l’informel, de réduire la facture d’importation des Ppam et huiles essentielles estimée à 260 millions d’euros ».

La mise en œuvre de ses axes est subordonnée, comme recommandé par Jean Marc Robin, expert biologiste à Ocean Center culture &business, « par la promulgation d’une loi, car il n’y aura pas débouchées même si vous avez de la matière première, si la réglementation est inexistante. ».

Sur ce, Assia Azzi, directrice nationale du projet APA (Accès et partage des avantages liées aux ressources génétiques), Point focal national du Protocole Nagoya, à la Dgf, a révélé qu’«une instruction est en voie d’être avalisée par le Madrp, liée à l’activité sur les Ppam, notamment pour la délivrance des autorisations d’usage de mise en valeur et de mettre fin à l’exportation anarchique nuisible à la santé des consommateurs. », en appelant « les chercheurs à travailler sur les itinéraires techniques des Ppam, à condition que la recherche et développement R&D doive être bénéfique à notre pays, économiquement parlant».

Pour sa part, Djabou Nassim, professeur de chimie des substances naturelles végétales à l’Université Abou Bakr Belkaid, Tlemcen, a déclaré « notre souci derrière la création de ce Gic est de structurer le marché du Ppam et huiles essentielles, et de viser le marché international qui se chiffre à plusieurs centaines de milliards de dollars, touchant aussi bien l’industrie pharmaceutique », en ajoutant que « ce marché est scindé en deux.

Le premier est le marché des plantes en vrac que l’on estime à 500 milliards de dollars. Le second est le marché des dérivés des plantes, qui est fragmenté, à son tour, en deux catégories, les extraits de plantes et les huiles (essentielles, végétales, de friture, etc). ».  

Les participants à cette création se sont donné rendez-vous dans 1 mois à Algex, afin de rédiger les statuts du Gic, après avoir installé un comité de pilotage de cette opération, pluridisciplinaire dans sa composante.

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