La Banque Africaine de Développement, l’institution multilatérale africaine de financement du développement, a mobilisé la semaine s’achevant le 12 mars 2017, 2,5 milliards $, dans le cadre de son émission d’obligations internationales en dollars US, a appris l’Agence Ecofin de sources proches du processus.
L’emprunt qui arrive à maturité en 2020, visait initialement 2 milliards $. Mais l’enthousiasme des investisseurs a poussé l’institution à offrir 2,5 milliards $, a expliqué dans des médias britanniques, Hassatou N’Sele, le responsable financier de la BAD.
L’opération est assortie d’un taux de 3 points de base au-dessus de l’écart moyen des swaps des crédits américains, c’est à dire le rapport sur les échanges entre les flux d’intérêts des obligations à rendements fixes et des obligations à taux variables, qui s’est légèrement élargi depuis fin février 2017.
Dans un tel contexte, la BAD a battu tous les records avec cette opération. Son carnet des ordres a atteint 3,8 milliards $ soit le plus important jamais obtenu par elle sur le marché des capitaux. Le nombre d’investisseurs qui sont intervenus a atteint 88 soit le plus important jamais mobilisé, dont un nombre record de 13 nouveaux.
La Banque Africaine de Développement s’est engagée à élargir son portefeuille d’intervention, faisant passer son enveloppe de financement de 3,8 milliards $ en 2012, à 9 milliards $ prévus pour l’année 2017. Le 17 janvier 2017, elle a annoncé avoir mobilisé 1 milliard, cette fois en euros. L’opération était assortie d’une maturité de 7 ans et d’un taux de 0,25%.
Ecofin