Le FCE prévoit d’organiser un Forum d’affaires africain des femmes entrepreneures en octobre de l’année en cours. C’est ce qu’a annoncé son président Ali Haddad en marge d’un débat sur l’entrepreneuriat féminin en présence de Aïcha Tagabou, Ministre déléguée auprès du ministère de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, chargée de l’Artisanat, de la Directrice générale chargé de la femme et de la cohésion sociale au sein du ministère de la Solidarité, de la famille et de la condition de la femme Khadija Laâdjal, de chef d’entreprises femmes et d’anciens cadres.
Ali Haddad a souligné que « la femme algérienne doit prendre plus de responsabilités et participer à la vie active de notre pays » en soutenant que « la femme doit encore se battre et ne pas rester à l’écart, rien n’est donné tout s’arrache » a-t-il martelé.
Pour ce qui est du forum dédiée aux femmes entrepreneures, la mission de l’organisation, a-t-il indiqué, incombe à Mme Belbachir, membre de l’entité patronale.
« Le bureau du FCE, a-t-il révélé, a donné son accord pour sponsoriser et piloter cet événement auquel nous accordons une grande importance ». Ce rendez-vous prévu octobre, a pour objectif d’encourager et de promouvoir l’entreprenariat féminin et dynamiser le partenariat interafricain».
Revenant sur le premier Forum africain d’investissement et d’affaires qui s’est déroulé au mois de décembre et qui a provoqué un tollé général et des attaques médiatiques pour une histoire protocolaire, le patron des patrons a estimé suite à la caution du premier ministre Abdelmalek Sellal lors de la dernière Tripartite qui a reconnu sa réussite, que « nous avons relevé le challenge d’organiser un événement grandiose, réunir 3500 chefs d’entreprises africains n’est pas évident ».
Relatant sa récente participation au forum de Bamako, Il a dit sur un ton déçu que « nous étions à peine 200 participants et pourtant, c’est un forum qui a été énormément médiatisé et encensé alors que celui que nous avons organisé était unique en son genre, en outre nous conclu 28 contrats, les 300 exposants présent s au forum que nous avons organisé ont tous réalisé des contacts poussés avec leurs homologues africains ».
« J’ai fait, a-t-il raconté, la tournée des stands au 3éme jour du forum d’Alger et j’ai pu discuter avec les exposants nationaux. J’ai constaté que les chefs d’entreprises algériens ont pu nouer des relations avec les chefs d’entreprises africains et c’est cela d’abord le but : se faire connaitre et avoir une visibilité ».
« Ce premier forum a permis aux gens de se rencontrer », a-t-il soutenu, en ajoutant « nous sommes obligés d’aller vers d’autres alternatives pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures. Certains produits de nos entreprises algériennes sont déjà présents dans certains pays africains, quand , je me suis rendu au Mali, j’ai vu ceux de CIM, Benamor et beaucoup d’autres, une somme d’ une vingtaine de produits est commercialisée ».
En poursuivant « un contrat d’une entreprise nationale, a été signé avec le ministère de l’énergie malien et ce n’est qu’un début ».
A notre question sur l’organisation d’un second forum d’investissement d’affaires, Ali Haddad a rétorqué que « nous sommes disposés à organiser un forum semblable chaque année, l’objectif étant la pénétration du marché africain la promotion de la production nationale et le partenariat interafricain gagnant-gagnant ».
